Comité Régional CGT des Pays de la Loire

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Tag - La CGT

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4 février : Le droit au travail, un droit universel pour toutes et tous !

cgt conf logoL’année 2020 a été marquée par une grave crise sanitaire liée au virus de la Covid-19, qui a aggravé la crise économique, sociale et environnementale que nous vivons depuis plusieurs décennies.

Elle est pour de très nombreuses entreprises, notamment les plus grandes, le prétexte pour effectuer des restructurations avec des dizaines de milliers de suppressions d’emplois à la clé. Sans compter les dizaines de milliers de contrats d’emplois précaires (CDD, intérim, saisonniers…) qui sont stoppés ou non renouvelés.

Cette situation dramatique frappe en particulier les plus jeunes : ceux qui comptaient sur ces emplois pour financer difficilement leurs études ainsi que ceux qui sont en quête d’un premier job et d’une première expérience professionnelle. Cette situation a des conséquences graves sur la vie quotidienne de nombreux citoyens, la pauvreté se développe et les associations caritatives voient exploser les demandes d’aide alimentaire.

Des milliards d’euros d’argent public pour supprimer des emplois : c’est inacceptable !

tract_cgt_4_fevrier.pdf

GREVE et MANIFESTATIONS :

  • à Nantes 10h30 croisée des trams
  • à Saint Nazaire 10H30 ruban bleu
  • à Angers
  • à Laval
  • à La Roche/Yon
  • au Mans

Salarié.e des TPE : donne-toi le droit VOTE CGT

mes_droits_en_TPE_.jpgLa crise sanitaire à mis au grand jour les "premiers de corvées" et les "deuxièmes lignes", parmi lesquels beaucoup de salarié.e.s travaillant dans les très petites entreprises (celles qui emploient moins de onze salarié.e.s au long de l'année). De nombreux indicateurs montrent que la deuxième vague, cet automne, sera d'abord sociale. Les grands groupes annoncent déjà des pertes colossales pour le premier semestre et d'autres ont déjà fait part de leur volonté de mettre en place des plans de suppressions d'emploi.

Concernant les Très Petites Entreprises, il n'y aura pas d'annonces impressionnantes à la une des journaux, tout simplement parce qu'elles embauchent peu de salarié.e.s. Peu importe, la CGT sera là, à vos côtés, car la casse sociale risque d'être tout aussi désastreuse qu'ailleurs. Nous portons un projet de transformation sociale et de la société, pour répondre aux questions d'urgence sociale et environnementale. Nos propositions reposent notamment sur une politique industrielle respectueuse de la planète et des hommes et des femmes qui travaillent et l'habitent, sur la relocalisation d'activités sur le territoire et la redynamisation des circuits courts. Tout comme les services publics, les TPE et leurs salarié.e.s participent à la qualité de vie, au lien social et à la vitalité des territoires et contribuent à lutter contre la déshumanisation de certains quartiers. Les TPE ne doivent être laisser pour compte du plan de relance et leurs salarié.e.s non plus.

Ensemble, nous gagnerons la batailler de l'emploi, des salaires et des garanties collectives.

Mêmes droits pour toutes et tous, quelque soit l'entreprise dans laquelle nous travaillons !

Le 5 décembre, manifestons pour le droit au travail, à la protection sociale, contre le chômage et la précarité !

cgt conf logoToutes les semaines, un nouveau plan de licenciements est annoncé, venant s’ajouter aux centaines de milliers d’emplois déjà détruits. Avant l’annonce du nouveau confinement, l’Unedic prévoyait déjà 670 000 nouveaux inscrits à Pôle emploi fin 2020, pulvérisant la barre des 6 millions de travailleurs inscrits, sans compter le halo du chômage.

Alors que le nombre de chômeurs explose, de grosses entreprises utilisent le coronavirus comme prétexte pour licencier et poursuivre leur course aux profits. Comme hier au nom de la compétitivité, le patronat et son gouvernement font aujourd’hui payer la crise aux travailleurs, à commencer par les plus précaires !

Au lieu de défendre les emplois existants, et de combattre le chômage en partageant le travail, le gouvernement continue d’abreuver le patronat de centaines de milliards d’aides publiques et d’exonérations de cotisations sociales, sans conditions de sauvegarde de l’emploi.

Au lieu d’assurer une protection sociale à toutes...

20201119_Emploi_Tract_5dec.pdf

Adresse de la CGT au monde du travail

Convergence de crise sanitaire, économique, environnementale, sociale et menace terroriste… La France et le monde du travail font face à un péril inédit. Pour la CGT, le syndicalisme et les revendications ne peuvent être confinés !

D’un point de vue sanitaire, la situation est « hors de contrôle » avec une circulation du Covid bien supérieure à celle du mois de mars . Pourquoi ? Parce que les leçons n’ont pas été tirées : les fermetures de lits dans les hôpitaux continuent, les personnels sont épuisés et l’organisation des tests dysfonctionne… Depuis le début de l’épidémie, le gouvernement navigue à vue et nous abreuve d’injonctions contradictoires, alors qu’il faudrait qu’une véritable stratégie de crise soit élaborée collectivement et démocratiquement avec toutes les forces politiques et syndicales de ce pays.

Si, pour le président de la République « nous sommes en guerre », force est de constater qu’il existe des « victimes et des profiteurs de guerre ». Les victimes, ce sont toutes celles et ceux qui ont été exposés au virus et qui, dans certains cas, en sont morts. Les « profiteurs de guerre », ce sont ces entreprises, tout particulièrement les grands groupes qui ont maintenu le versement de dividendes à leurs actionnaires, profité des centaines de milliards d’aides débloqués sans contrepartie et multiplié dans le même temps les licenciements… Les entreprises du CAC 40 verseront cette année 34 milliards d’euros aux actionnaires tout en supprimant près de 60 000 postes dont un quart en France ! L’État, actionnaire de certains grands groupes et pourvoyeur d’aides publiques, soutient cette fuite en avant en ne mettant aucun dispositif de conditionnalité et de contrôle en matière sociale et environnementale.

En France comme dans le reste du monde, l’extrême droite est en embuscade et prospère sur le terreau des crises sociales et des renoncements aux valeurs républicaines avec un discours poujadiste. Après l’effroyable assassinat de Samuel Paty et les attentats de Nice, des positionnements politiques qui cumulent les amalgames, la stigmatisation des musulmans et les remises en cause de l’État de droit se multiplient.

On ne défend pas la République en la vidant de ses valeurs ! La CGT appelle l’ensemble des travailleuses et des travailleurs à ne rien laisser passer et à refuser le racisme, l’antisémitisme et les discours de haine qui ne visent qu’à diviser et mettre en opposition le monde du travail, pour le plus grand bénéfice du capital. L’éducation et la culture sont indispensables pour parvenir à l’émancipation et lutter contre l’obscurantisme : il faut changer de politique et les conforter !

La CGT condamne fermement le fanatisme religieux d’où qu’il vienne. La CGT et ses organisations appellent à l’organisation d’une initiative regroupant l’ensemble des forces de progrès, syndicats, associations et partis politiques, pour la promotion de la laïcité, la défense de la loi de 1905, contre le racisme, la xénophobie et pour l’amitié entre les peuples.

La CGT exige des mesures immédiates pour lutter contre ces crises : Adresse_du_CCN_de_la_CGT_au_monde_du_travail.pdf

Bulletin du Comité Régional CGT n°95

bulletin_region_TPE_logo.jpgP2 -Édito ... P3 - Donne toi le droit ...vote CGT P4 - Faire vivre auprès du salariat - TPE nos revendications ... P5 - Les commissions paritaires ..... P7 - Déploiement en PAYS DE LOIRE .. P8 - Les outils ... P9 TPE ce sont les salarie-e-s qui en parlent le mieux ... P10 - PAYS DE LA LOIRE ... P11 - Liste des candidat-e s . ..

comite_regional_septembre_2020_HD-29.09.2020-1-min.pdf

Plan de rupture contre plan de relance

plan_de_rupture_logo.jpgLe plan de relance de 100 milliards d’euros sur deux ans, détaillé le 3 septembre par le gouvernement comprend quelques 70 mesures autour de trois priorités affichées : la transition écologique, la compétitivité des entreprises et la cohésion sociale.

Alors que le produit intérieur brut (PIB) devrait se contracter aux alentours des 10 % cette année, à cause de l’épidémie de Covid-19 et du confinement décidé au printemps, l’objectif du gouvernement est de retrouver en 2022 le niveau d’activité d’avant la crise.

Ce « plan », énième « resucée » de précédents plans de relance par l’offre est avant tout un plan tout à la faveur des plus grandes entreprises sans aucune conditionnalité sociale ou environnementale ni aucun contrôle.

Encore des cadeaux sans contrepartie aux entreprises qui empochent les aides publiques tout en fermant les sites, supprimant des emplois ou encore mettant à mal les conditions de travail ou les rémunérations des salariés. 20200930_PlanRupture_Fiche.pdf

Préparons l’après pour un autre modèle de société : les axes de travail proposés par la CGT

preparons_l_apres_couverture.jpgIl est urgent d’opérer des ruptures avec ces politiques et construire un autre modèle de société par des transformations économiques, sociales et environnementales radicales, tout en exigeant des mesures immédiates pour combattre les conséquences de la crise sanitaire et sociale qui se matérialisent entre autres par une explosion des violences sexistes et sexuelles, du nombre de personnes qui n’ont d’autres solution pour se nourrir que d’avoir recours à l’aide alimentaire.

La CGT a toujours été force de propositions. C’est à partir de celles-ci – que nous portons parfois depuis longtemps – que nous avons construit ce document pour un avenir différent. Un avenir pour réaffirmer que le travail n’est pas une marchandise, que la voix de celles et ceux qui travaillent doit être écoutée et entendue à partir de ce qu’ils créent, ce qu’ils fabriquent. Redonner du sens au travail, au collectif, tout en ayant des droits pour vivre dignement.

Si des ruptures doivent se faire au niveau national, elles doivent également l’être au niveau européen et mondial. C’est pourquoi nous voulons œuvrer avec d’autres organisations syndicales dans le monde pour mondialiser le progrès social en donnant un caractère contraignant aux normes internationales et donner plus de pouvoirs aux organismes internationaux (OIT et OMS notamment) dont c’est la mission initiale.

Il est temps que de nombreuses voix s’élèvent pour dire « plus jamais ça ». La CGT, porteuse d’un autre projet de société respectueux de l’humain et de l’environnement, veut et doit y contribuer.

preparons_l_apres_sommaire.png 2020_LeJourDApres_12pages.pdf

Premier mai 2020

premier_mai_2020_conf.png Alors que le monde entier fait face à la pandémie, ce 1er Mai sera plus que jamais la journée internationale de luttes des travailleuses et travailleurs.

Depuis le début de la crise sanitaire, des millions de personnes sont confinées. De nombreux pays vivent grâce aux oublié·e·s, aux invisibles de nos sociétés, qui continuent à travailler, le plus souvent au risque de leur propre vie.

Les paroles de reconnaissance des gouvernements n’ont pas été suivies d’actes forts. Les mots sont évidemment insuffisants pour exprimer notre colère et notre détermination à faire changer les choses.

Nous porterons ce 1er Mai 2020, bien que confiné·e·s, les revendications qui sont plus que jamais d’actualité. Sacrifier la santé des travailleur·se·s n’est pas admissible

La santé, la sécurité, le droit de retrait, de grève, le droit syndical doivent être respectés ! Sacrifier les droits des travailleur·se·s sur l’autel de l’économie n’est pas tolérable et ne pourra continuer quelle que soit la situation

Ce n’est pas une prime donnée au bon vouloir du patron ou de l’employeur public, une aide ponctuelle aux plus modestes qui suffiront aux travailleur·se·s : ce sont de vraies revalorisations salariales du Smic et des salaires, en particulier dans les conventions collectives où ils sont les plus bas, tout comme dans la Fonction publique ! Sacrifier les plus précaires d’entre nous n’est pas admissible dans une société d’égalité et de solidarité

Vacataires, intérimaires, intermittent·e·s, services civiques, la précarisation des travailleur·se·s s’est multipliée ces dernières années et la situation des chômeur·se·s et étudiant·e·s a été dégradée, tout comme celle des sans-papiers aujourd’hui ignoré·e·s sur le plan sanitaire comme social.

Même confiné·e·s, manifestons toutes et tous le 1er Mai



https://www.cgt.fr/actualites/france/interprofessionnel/mobilisation/1er-mai-le-jour-dapres-je-veux-quoi

Covid19 : informations pratiques pour les salarié.es (juridiques) face à la crise

cgt conf logoLa CGT met à disposition plusieurs informations utiles pour faire face à la crise Covid19 :

Coronavirus : confinement et teletravail.pdf

Coronavirus : Indemnités Journalières Sécurité Sociale.pdf

Coronavirus : conseil des prudhommes.pdf

Coronavirus : droit de retrait et action syndicale et du CSE.pdf

Coronavirus : rupture du contrat de travail.pdf

Question réponse : Mon employeur veut me faire signer un papier

L’État vole nos cotisations pour rembourser sa dette

cgt conf logoLe verdict est tombé : le fameux « trou de la Sécu » est de retour ! C’est ce qui ressort du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2020, affichant un déficit de 5,4 milliards d’euros en 2019 et qui devrait s’élever à 5,1 milliards d’euros en 2020.

Pour cela, remercions le gouvernement qui, par la multiplication des cadeaux fiscaux faits au patronat, a permis d’arriver à ce résultat.

La baisse des taux de cotisations des employeurs et l’exonération totale de cotisations (qui désormais ne seront plus compensées par l’État) représentent la bagatelle de 66 milliards d’euros qui ne viendront plus alimenter les caisses de notre Sécurité sociale (qui finance notre protection sociale).

Pour la CGT, l’État crée artificiellement un déficit des comptes de la Sécurité sociale pour la remettre en cause et transférer ses champs d’action vers le secteur privé. Tract_Cotisations_sociales-081019.pdf

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