Comité Régional CGT des Pays de la Loire

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Mobilisation des AESH le 3 juin : la colère monte !

cgt_educ.pngRassemblements :

  *  49 : 14h devant la DSDEN à Angers
  • 53 : 11H place du jet d'eau à Laval
  • 72 : 14 H rassemblement puis manifestation devant la DSDEN Le Mans
  • 44 : 10h devant la DSDEN Nantes
  • 85 : 14h30 Place Napoléon à la Roche/Yon

La CGT Éduc’action, avec d’autres organisations syndicales, appelle à la grève le 3 juin. Cette journée s’inscrit dans la dynamique de mobilisation des 11 février et 8 avril. Les AESH sont plus que jamais déterminé·es à se faire entendre.

Pas de calendrier

Entre atermoiements et fuites, Jean-Michel Blanquer, fidèle à sa posture, ignore totalement les revendications urgentes et légitimes des AESH. Aucun calendrier de concertation pouvant laisser croire à une intention du ministère de tenir ses engagements, sur l’amélioration des conditions d’emploi et la valorisation salariale des AESH, n’est prévu. Conséquence directe : la colère monte !

Des conditions de travail dégradées par la crise sanitaire

Le contexte de crise sanitaire multiplie les dérives qui frappent le quotidien des AESH, au mépris des textes réglementaires. Partout sur le territoire, ils ou elles ont dû répondre à des missions qui n’étaient pas les leurs. On ne compte plus les témoignages de pressions hiérarchiques, d’absence de protection (masques, gel hydroalcoolique, auto-tests), de missions abusives, d’expositions inutiles…

Une inclusion low cost grâce aux PIAL

S’agissant des PIAL, la politique de gestion des Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisés enfonce le clou. On déplace les AESH d’un établissement scolaire à un autre sans considération de leur profil et des besoins réels des élèves. L’émiettement des temps d’accompagnement, les changements d’affectation arbitraires sont vécus violemment par les élèves et détruisent le sens même du métier d’AESH. Les victimes de cette politique sont à tous les étages : élèves peu et mal accompagné·es, parents floués, enseignant·es abandonné·es, AESH épuisé·es.

Un vrai statut de la Fonction publique

Avec des CDD de 6 ans et des CDI de pacotille, l’État laisse des milliers de personnels dans la précarité alors que la nécessité de leur présence dans les écoles est une évidence. Il est temps de créer des conditions de travail dignes, respectueuses des missions confiées et des compétences des AESH avec un véritable statut de la Fonction publique.

Un salaire permettant de vivre correctement

Qui peut faire un emprunt, louer un appartement, faire des projets, permettre à ses enfants d’étudier, avec 760€/mois du fait des temps partiels imposés ? Cette rémunération est tout simplement scandaleuse et met en lumière le manque de considération de notre gouvernement pour ces métiers indispensables, volontairement précarisés.

Cette réalité révèle l’immense malléabilité et adaptabilité exigée des AESH. Le « quoi-qu’il-en-coûte » présidentiel ne concerne pas cette catégorie de personnels.

La coupe est pleine, la parole des AESH ne manquera pas de se faire entendre !

Le 3 juin, la CGT Éduc’action sera partout sur le territoire pour exiger :

  • – une revalorisation des salaires en urgence : ouverture immédiate de négociations ;
  • – l’abandon des PIAL ;
  • – le statut de fonctionnaire de catégorie B, la titularisation immédiate sans condition de concours ni de nationalité et un salaire à temps plein à 1,4 fois le SMIC ;
  • – fin du temps partiel imposé et un temps plein de 24H en présence de l’élève.

4 février : Le droit au travail, un droit universel pour toutes et tous !

cgt conf logoL’année 2020 a été marquée par une grave crise sanitaire liée au virus de la Covid-19, qui a aggravé la crise économique, sociale et environnementale que nous vivons depuis plusieurs décennies.

Elle est pour de très nombreuses entreprises, notamment les plus grandes, le prétexte pour effectuer des restructurations avec des dizaines de milliers de suppressions d’emplois à la clé. Sans compter les dizaines de milliers de contrats d’emplois précaires (CDD, intérim, saisonniers…) qui sont stoppés ou non renouvelés.

Cette situation dramatique frappe en particulier les plus jeunes : ceux qui comptaient sur ces emplois pour financer difficilement leurs études ainsi que ceux qui sont en quête d’un premier job et d’une première expérience professionnelle. Cette situation a des conséquences graves sur la vie quotidienne de nombreux citoyens, la pauvreté se développe et les associations caritatives voient exploser les demandes d’aide alimentaire.

Des milliards d’euros d’argent public pour supprimer des emplois : c’est inacceptable !

tract_cgt_4_fevrier.pdf

GREVE et MANIFESTATIONS :

  • à Nantes 10h30 croisée des trams
  • à Saint Nazaire 10H30 ruban bleu
  • à Angers
  • à Laval
  • à La Roche/Yon
  • au Mans

Mobilisation unitaire Santé le 21 janvier

Cgt SantéAppel commun pour une journée de mobilisation et de grève le 21 Janvier 2021 dans les établissements du sanitaire, du médico-social et le social public & privé

Résolument uni·e·s et dans l’action, pour une meilleure Santé en 2021 !

Les professionnel·le·s et usager·e·s des hôpitaux publics et établissements de santé, de la psychiatrie, pour personnes handicapées ou âgées et de l’action sociale dénoncent la dégradation des conditions de travail des personnels ainsi que les difficultés d’accueil et de prise en charge dans la dignité pour l’ensemble de la population.

Malgré l’engagement des personnels, la situation s’aggrave avec l’actuelle pandémie qui entraîne un surcroît d’activité à gérer en plus du suivi au quotidien et classique des résident·e·s et patient·e·s dans ces établissements.

Les personnels et les étudiant·e·s sont épuisé·e·s et en colère par le manque de lits, de lieux d’accueil et de professionnels en nombre suffisant, elles et ils dénoncent la surcharge de travail, l’impossibilité de faire valoir leurs droits à la formation, leur temps de repos et de congé. Et le nombre de fuite et de démissions ces derniers mois est inquiétant.

Les usager·e·s de ces secteurs d’activité sont excédé·e·s par les délais d’attente, l’éloignement et le manque de structures ou d’établissements pour les accueillir, et constatent une prise en charge se détériorant et des restes à charge qui pèsent sur leurs budgets.

Notre Système de Santé et d’Action Sociale, c’est l’affaire de nous toutes et tous, faisons-nous entendre ! appel_unitaire_journee_du_21.01.2021_vdef.pdf

Le 5 décembre, manifestons pour le droit au travail, à la protection sociale, contre le chômage et la précarité !

cgt conf logoToutes les semaines, un nouveau plan de licenciements est annoncé, venant s’ajouter aux centaines de milliers d’emplois déjà détruits. Avant l’annonce du nouveau confinement, l’Unedic prévoyait déjà 670 000 nouveaux inscrits à Pôle emploi fin 2020, pulvérisant la barre des 6 millions de travailleurs inscrits, sans compter le halo du chômage.

Alors que le nombre de chômeurs explose, de grosses entreprises utilisent le coronavirus comme prétexte pour licencier et poursuivre leur course aux profits. Comme hier au nom de la compétitivité, le patronat et son gouvernement font aujourd’hui payer la crise aux travailleurs, à commencer par les plus précaires !

Au lieu de défendre les emplois existants, et de combattre le chômage en partageant le travail, le gouvernement continue d’abreuver le patronat de centaines de milliards d’aides publiques et d’exonérations de cotisations sociales, sans conditions de sauvegarde de l’emploi.

Au lieu d’assurer une protection sociale à toutes...

20201119_Emploi_Tract_5dec.pdf

25 novembre : Journée nationale contre les violences sexistes et sexuelles

sexisme.png230 000 femmes sont victimes de violences conjugales chaque année. Chaque jour, 10 viols ou tentatives de viols se produisent sur un lieu de travail.

80 % des femmes disent être victimes de sexisme au travail, 30 % de harcèlement sexuel.

AU TRAVAIL, DANS LA VIE, #STOPVIOLENCE SEXISTES ET SEXUELLES

2020_Femmes25Nov_Tract_SR.pdf

Mobilisons-nous pour l’éducation !

Depuis le 30 octobre la France vit un second confinement partiel. Malgré la crise sanitaire et la montée forte des contaminations les établissements scolaires sont tous restés ouverts. Le ministère de l’Education nationale a proposé un protocole « renforcé » qui se contente de rappeler les gestes barrière et de distanciation qui ne peuvent être respectées dans la plupart des écoles, collèges et lycées. M. Blanquer en est conscient puisque le protocole indique à plusieurs reprises que ces règles doivent s’appliquer « lorsque cela est possible »… A l’école comme dans tous les secteurs, le gouvernement pour camoufler son incurie, fait porter la responsabilité de la pandémie sur le dos des jeunes, des salariés, des familles.

C’est le reflet d’un manque criant de prise en compte des difficultés et des besoins pour l’éducation. En effet, entre le 1er confinement et le 30 octobre aucune mesure significative n’a été prise pour l’équipement des établissements scolaires, des personnels, des élèves et de leurs familles, pour le recrutement de personnels permettant de faire baisser les effectifs par classe, d’assurer le nettoyage et l’entretien régulier des locaux, de renforcer l’accompagnement des élèves. Pourtant les organisations syndicales des personnels et des élèves, avec la FCPE, réclament depuis l’été ces moyens à commencer par des recrutements massifs. Le « plan de relance » du gouvernement annoncé en septembre ne donne aucun moyen supplémentaire à l’éducation.

Le ministère de l’Éducation nationale minimise les chiffres de contamination chez les jeunes et les personnels. Pour les jeunes, les comparaisons avec les chiffres des agences régionales de santé sur les contaminations pour les 0 à 18 ans sont un des indicateurs qui le prouve, ils sont jusqu’à 10 fois plus élevés que ceux fournis par le ministère de l’éducation…

Par leurs mobilisations de ces dix derniers jours, les personnels et les jeunes ont imposé le passage à demi-effectif dans de très nombreux établissements, obligeant le ministre Blanquer à laisser ouverte cette possibilité mais uniquement dans les lycées. Mais le ministre se refuse à donner les moyens permettant aux élèves de ne pas se retrouver isolés. La grève du 10 novembre a été très suivie dans les collèges et montre la détermination de tous les personnels enseignant.es, de vie scolaire, de santé et d’entretien à obtenir la même possibilité que dans les lycées. Aucune donnée médicale ne justifie la différenciation faite entre les établissements du Second degré. Dans les écoles et établissements scolaires, il est urgent de recruter du personnel pour la cantine, le nettoyage, l’accompagnement des enfants et des jeunes, il faut également réquisitionner des locaux pour permettre le respect des distances de protection.

En se mobilisant pour améliorer les conditions sanitaires dans les écoles, les collèges et les lycées, les personnels tentent d‘éviter une fermeture préjudiciable pour les élèves, de préserver la santé des jeunes et de leurs familles, tout en exigeant la protection de leur santé comme celle due à tous les travailleurs et travailleuses. En ce qui les concerne, pour toute réponse à leur légitime mobilisation, les lycéens ont subi une répression inadmissible. Il est urgent de les entendre et de prendre en compte leurs revendications pour préserver le droit à l’éducation partout sur le territoire !

Adresse de la CGT au monde du travail

Convergence de crise sanitaire, économique, environnementale, sociale et menace terroriste… La France et le monde du travail font face à un péril inédit. Pour la CGT, le syndicalisme et les revendications ne peuvent être confinés !

D’un point de vue sanitaire, la situation est « hors de contrôle » avec une circulation du Covid bien supérieure à celle du mois de mars . Pourquoi ? Parce que les leçons n’ont pas été tirées : les fermetures de lits dans les hôpitaux continuent, les personnels sont épuisés et l’organisation des tests dysfonctionne… Depuis le début de l’épidémie, le gouvernement navigue à vue et nous abreuve d’injonctions contradictoires, alors qu’il faudrait qu’une véritable stratégie de crise soit élaborée collectivement et démocratiquement avec toutes les forces politiques et syndicales de ce pays.

Si, pour le président de la République « nous sommes en guerre », force est de constater qu’il existe des « victimes et des profiteurs de guerre ». Les victimes, ce sont toutes celles et ceux qui ont été exposés au virus et qui, dans certains cas, en sont morts. Les « profiteurs de guerre », ce sont ces entreprises, tout particulièrement les grands groupes qui ont maintenu le versement de dividendes à leurs actionnaires, profité des centaines de milliards d’aides débloqués sans contrepartie et multiplié dans le même temps les licenciements… Les entreprises du CAC 40 verseront cette année 34 milliards d’euros aux actionnaires tout en supprimant près de 60 000 postes dont un quart en France ! L’État, actionnaire de certains grands groupes et pourvoyeur d’aides publiques, soutient cette fuite en avant en ne mettant aucun dispositif de conditionnalité et de contrôle en matière sociale et environnementale.

En France comme dans le reste du monde, l’extrême droite est en embuscade et prospère sur le terreau des crises sociales et des renoncements aux valeurs républicaines avec un discours poujadiste. Après l’effroyable assassinat de Samuel Paty et les attentats de Nice, des positionnements politiques qui cumulent les amalgames, la stigmatisation des musulmans et les remises en cause de l’État de droit se multiplient.

On ne défend pas la République en la vidant de ses valeurs ! La CGT appelle l’ensemble des travailleuses et des travailleurs à ne rien laisser passer et à refuser le racisme, l’antisémitisme et les discours de haine qui ne visent qu’à diviser et mettre en opposition le monde du travail, pour le plus grand bénéfice du capital. L’éducation et la culture sont indispensables pour parvenir à l’émancipation et lutter contre l’obscurantisme : il faut changer de politique et les conforter !

La CGT condamne fermement le fanatisme religieux d’où qu’il vienne. La CGT et ses organisations appellent à l’organisation d’une initiative regroupant l’ensemble des forces de progrès, syndicats, associations et partis politiques, pour la promotion de la laïcité, la défense de la loi de 1905, contre le racisme, la xénophobie et pour l’amitié entre les peuples.

La CGT exige des mesures immédiates pour lutter contre ces crises : Adresse_du_CCN_de_la_CGT_au_monde_du_travail.pdf

Plan de rupture contre plan de relance

plan_de_rupture_logo.jpgLe plan de relance de 100 milliards d’euros sur deux ans, détaillé le 3 septembre par le gouvernement comprend quelques 70 mesures autour de trois priorités affichées : la transition écologique, la compétitivité des entreprises et la cohésion sociale.

Alors que le produit intérieur brut (PIB) devrait se contracter aux alentours des 10 % cette année, à cause de l’épidémie de Covid-19 et du confinement décidé au printemps, l’objectif du gouvernement est de retrouver en 2022 le niveau d’activité d’avant la crise.

Ce « plan », énième « resucée » de précédents plans de relance par l’offre est avant tout un plan tout à la faveur des plus grandes entreprises sans aucune conditionnalité sociale ou environnementale ni aucun contrôle.

Encore des cadeaux sans contrepartie aux entreprises qui empochent les aides publiques tout en fermant les sites, supprimant des emplois ou encore mettant à mal les conditions de travail ou les rémunérations des salariés. 20200930_PlanRupture_Fiche.pdf

Plan de relance régional : peut mieux faire !

logo cgt pdl 2017Communiqué CGT - FSU

La pandémie COVID-19 a des conséquences sociales, économiques et environnementales qui bouleversent nos quotidiens. Elle creuse les inégalités sociales, économiques et environnementales. Elle met en évidence les effets des politiques d’austérité de ces dernières années, notamment dans le secteur de la santé.

La récession en cours a des répercussions considérables sur les économies de proximité, l’ensemble du salariat, les privés d’emploi, mais aussi les jeunes et les séniors les plus démunis exposé-es à de nouvelles pauvretés.

Devant le conseil économique social et environnemental régional (CESER), la présidente de région a présenté un plan de relance qui a vocation à soutenir l’emploi et une économie plus « verte ». Le volume des sommes engagées (332 M€) et les 145 mesures annoncées sont plus que perfectibles. Les précaires actuels et à venir, et les femmes en tout premier lieu, ne font pas l’objet d’une attention à la hauteur des enjeux. La formation professionnelle, avec les risques majeurs de saturation encourus, apparait plus comme un remède temporaire au chômage que comme un outil sérieux de rebond social.

Malgré l’annonce très positive d’un observatoire régional sur le changement climatique adapté aux pays de la Loire, le plan de relance comporte des aspects lacunaires sur un contrat écologique et des mesures environnementales indispensables que la situation impose désormais.

Bien qu’elle soit dans sa compétence économique, la région reste frileuse sur la conditionnalité des aides publiques qui seront versées pour maintenir l’emploi et soutenir la trésorerie des entreprises. Nous demandons que soient établis des critères d’évaluation mais aussi la mise en place d’une commission régionale d’évaluation et de contrôle des aides publiques. La Région ne peut engager l’argent public sans le regard des acteurs concernés : partenaires sociaux, puissances publiques, société civile organisée.

Depuis la montée en puissance des régions et les politiques financières européennes chaque crise fournit l’occasion aux exécutifs régionaux de demander une nouvelle étape de décentralisation.

La décentralisation en soi répond à un dogme politique ouvrant à la concurrence les territoires et les populations, exposant toujours plus les salariés et les solidarités. La question centrale n’est pas la décentralisation mais une autre politique fiscale et des ressources garanties pour la déclinaison des politiques publiques avec des services publics de proximité garantis sur l’ensemble du territoire.

La solidarité ne réside pas dans l’éclatement des politiques territoriales ou les dérégulations prônées par différents patronats, mais au contraire dans des garanties de progrès en matière de droits sociaux et temps de travail.

La crise sanitaire a une fois encore permis de vérifier la nécessité de services publics forts qui sont les seuls biens des populations les plus fragiles. Les premiers signes du gouvernement sur la reprise de la réforme des retraites, les insuffisances d’amélioration du service public de santé avec ses « héroïnes et héros » sous -payé-es ont de quoi inquiéter. Les régions ont leur part à prendre dans les transports et une série de politiques publiques accompagnant une autre agriculture, d’autres manières de produire et consommer, d’autres politiques énergétiques. La culture, la vie associative et l’éducation scolaire et tout au long de la vie sont aussi d’autres enjeux pour vivre mieux. La région - qui a des compétences partagées, avec l’Etat, les départements et le bloc communal - doit avoir une ambition qui marque encore trop le pas.

Sans cette ambition la fracturation sociale en cours ne pourra que s’aggraver. Au lieu de politiques successives d’exonérations fiscales, d’exonérations de cotisations sociales sur lesquelles sont assises les solidarités, il y a lieu à tous les échelons, y compris celui des régions, de concevoir une autre politique de répartition des richesses. Pour la CGT et la FSU cela passe par mettre à contribution les revenus du capital en les investissant massivement dans les salaires, les pensions, la protection sociale, la recherche et l’innovation « verte ».

Revaloriser les salaires, une priorité pour éviter une crise sociale

cgt conf logoLes interventions successives du président de la République, des différents ministres, de multiples experts, insistent sur le besoin urgent d’aides aux entreprises afin que celles-ci puissent surmonter la crise sanitaire. Depuis le début de la crise sanitaire, le gouvernement a massivement mobilisé les fonds publics aux niveaux national et territorial. Les instances européennes ont également pris des mesures pour éviter une situation catastrophique pour l’activité et l’emploi.

Force est de constater que beaucoup est fait pour les entreprises, qu’elles ont été nombreuses à profiter massivement des fonds publics.

Mais rien – ou très peu – n’est entrepris pour les salariés, mis à part des effets d’annonces sur des primes. Les salariés et les ménages les plus modestes ont largement été oubliés quand ils n’ont pas été dupés : ainsi, Muriel Pénicaud s’écriait devant chaque micro que « pendant la période, ce serait licenciement zéro » alors que dans les faits, aucun texte n’était adopté en ce sens.

Salaires et pouvoir d’achat : un enjeu majeur pour répondre aux besoins des populations 20200605_Salaires_Tract_SR_CA.pdf

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