Comité Régional CGT des Pays de la Loire

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Tag - Economie

Fil des billets

La lettre du groupe CGT du CESER relatives aux sessions plénière de juin, juillet et octobre 2020

les sujets évoqués sont les suivants :

  • plan de relance
  • CA_2019
  • feuille de route hydrogène
  • schema regional biomasse
  • schema regional recherche et innovation
  • bien vivre_en 2050
  • bilan CPER_2019
  • plan ambition alimentation santé
  • utilisation fonds européens
  • DM3 2020
  • OB 2021
  • schéma biomasse biomasse-1
  • CESER de l'Atlantique
  • contrats de territoire-1
  • GPM

Voir les documents lettre_168_-_CA_2019.pdf

Lettre_170__feuille_de_route_hydrogene.pdf

Lettre_171_-_schema_regional_biomasse.pdf

Lettre_172_-_schema_regional_recherche_et_innovation.pdf

Lettre_173_-_bien_vivre_en_2050.pdf

Lettre_174_-_bilan_CPER_2019.pdf

Lettre_175_-_plan_ambition_alimentation_sante.pdf

Lettre_176_-_utilisation_fonds_europeens.pdf

lettre 177_-_DM3

lettre 178_-_OB.pdf

lettre 179_-_biomasse-1.pdf

lettre 180_-_CESER_Atlantique.pdf

lettre 181_-_contrats_de_territoire-1.pdf

Plan de rupture contre plan de relance

plan_de_rupture_logo.jpgLe plan de relance de 100 milliards d’euros sur deux ans, détaillé le 3 septembre par le gouvernement comprend quelques 70 mesures autour de trois priorités affichées : la transition écologique, la compétitivité des entreprises et la cohésion sociale.

Alors que le produit intérieur brut (PIB) devrait se contracter aux alentours des 10 % cette année, à cause de l’épidémie de Covid-19 et du confinement décidé au printemps, l’objectif du gouvernement est de retrouver en 2022 le niveau d’activité d’avant la crise.

Ce « plan », énième « resucée » de précédents plans de relance par l’offre est avant tout un plan tout à la faveur des plus grandes entreprises sans aucune conditionnalité sociale ou environnementale ni aucun contrôle.

Encore des cadeaux sans contrepartie aux entreprises qui empochent les aides publiques tout en fermant les sites, supprimant des emplois ou encore mettant à mal les conditions de travail ou les rémunérations des salariés. 20200930_PlanRupture_Fiche.pdf

Plan de relance régional : peut mieux faire !

logo cgt pdl 2017Communiqué CGT - FSU

La pandémie COVID-19 a des conséquences sociales, économiques et environnementales qui bouleversent nos quotidiens. Elle creuse les inégalités sociales, économiques et environnementales. Elle met en évidence les effets des politiques d’austérité de ces dernières années, notamment dans le secteur de la santé.

La récession en cours a des répercussions considérables sur les économies de proximité, l’ensemble du salariat, les privés d’emploi, mais aussi les jeunes et les séniors les plus démunis exposé-es à de nouvelles pauvretés.

Devant le conseil économique social et environnemental régional (CESER), la présidente de région a présenté un plan de relance qui a vocation à soutenir l’emploi et une économie plus « verte ». Le volume des sommes engagées (332 M€) et les 145 mesures annoncées sont plus que perfectibles. Les précaires actuels et à venir, et les femmes en tout premier lieu, ne font pas l’objet d’une attention à la hauteur des enjeux. La formation professionnelle, avec les risques majeurs de saturation encourus, apparait plus comme un remède temporaire au chômage que comme un outil sérieux de rebond social.

Malgré l’annonce très positive d’un observatoire régional sur le changement climatique adapté aux pays de la Loire, le plan de relance comporte des aspects lacunaires sur un contrat écologique et des mesures environnementales indispensables que la situation impose désormais.

Bien qu’elle soit dans sa compétence économique, la région reste frileuse sur la conditionnalité des aides publiques qui seront versées pour maintenir l’emploi et soutenir la trésorerie des entreprises. Nous demandons que soient établis des critères d’évaluation mais aussi la mise en place d’une commission régionale d’évaluation et de contrôle des aides publiques. La Région ne peut engager l’argent public sans le regard des acteurs concernés : partenaires sociaux, puissances publiques, société civile organisée.

Depuis la montée en puissance des régions et les politiques financières européennes chaque crise fournit l’occasion aux exécutifs régionaux de demander une nouvelle étape de décentralisation.

La décentralisation en soi répond à un dogme politique ouvrant à la concurrence les territoires et les populations, exposant toujours plus les salariés et les solidarités. La question centrale n’est pas la décentralisation mais une autre politique fiscale et des ressources garanties pour la déclinaison des politiques publiques avec des services publics de proximité garantis sur l’ensemble du territoire.

La solidarité ne réside pas dans l’éclatement des politiques territoriales ou les dérégulations prônées par différents patronats, mais au contraire dans des garanties de progrès en matière de droits sociaux et temps de travail.

La crise sanitaire a une fois encore permis de vérifier la nécessité de services publics forts qui sont les seuls biens des populations les plus fragiles. Les premiers signes du gouvernement sur la reprise de la réforme des retraites, les insuffisances d’amélioration du service public de santé avec ses « héroïnes et héros » sous -payé-es ont de quoi inquiéter. Les régions ont leur part à prendre dans les transports et une série de politiques publiques accompagnant une autre agriculture, d’autres manières de produire et consommer, d’autres politiques énergétiques. La culture, la vie associative et l’éducation scolaire et tout au long de la vie sont aussi d’autres enjeux pour vivre mieux. La région - qui a des compétences partagées, avec l’Etat, les départements et le bloc communal - doit avoir une ambition qui marque encore trop le pas.

Sans cette ambition la fracturation sociale en cours ne pourra que s’aggraver. Au lieu de politiques successives d’exonérations fiscales, d’exonérations de cotisations sociales sur lesquelles sont assises les solidarités, il y a lieu à tous les échelons, y compris celui des régions, de concevoir une autre politique de répartition des richesses. Pour la CGT et la FSU cela passe par mettre à contribution les revenus du capital en les investissant massivement dans les salaires, les pensions, la protection sociale, la recherche et l’innovation « verte ».

Revaloriser les salaires, une priorité pour éviter une crise sociale

cgt conf logoLes interventions successives du président de la République, des différents ministres, de multiples experts, insistent sur le besoin urgent d’aides aux entreprises afin que celles-ci puissent surmonter la crise sanitaire. Depuis le début de la crise sanitaire, le gouvernement a massivement mobilisé les fonds publics aux niveaux national et territorial. Les instances européennes ont également pris des mesures pour éviter une situation catastrophique pour l’activité et l’emploi.

Force est de constater que beaucoup est fait pour les entreprises, qu’elles ont été nombreuses à profiter massivement des fonds publics.

Mais rien – ou très peu – n’est entrepris pour les salariés, mis à part des effets d’annonces sur des primes. Les salariés et les ménages les plus modestes ont largement été oubliés quand ils n’ont pas été dupés : ainsi, Muriel Pénicaud s’écriait devant chaque micro que « pendant la période, ce serait licenciement zéro » alors que dans les faits, aucun texte n’était adopté en ce sens.

Salaires et pouvoir d’achat : un enjeu majeur pour répondre aux besoins des populations 20200605_Salaires_Tract_SR_CA.pdf

Pour relocaliser l'industrie et répondre aux besoins sociaux et environnementaux

cgt conf logoLa crise sanitaire liée au Covid-19 a mis en évidence certaines réalités dont nous devrions tirer des leçons sur notre conception de la vie au quotidien et de la société. En période de confinement, ce n’est pas la bourse qui a fait tourner l’économie mais bien les travailleurs et travailleuses. VOUS, « Ces gens qui ne sont rien », comme ils disent ! VOUS, qui avez risqué votre santé et parfois votre vie pour répondre aux besoins de la population dans des secteurs essentiels (commerce, nettoyage, voirie, transport, énergie, éducation, santé et action sociale, agro-alimentaire…).

La situation révèle aussi une crise de civilisation profonde. Les méfaits désastreux de décennies de libéralisme ont fragilisé nos services publics et notre industrie, et par conséquent notre capacité d’action face à la crise sanitaire.

200608_TRACT_Industrie.pdf

Préparons l’après pour un autre modèle de société : les axes de travail proposés par la CGT

preparons_l_apres_couverture.jpgIl est urgent d’opérer des ruptures avec ces politiques et construire un autre modèle de société par des transformations économiques, sociales et environnementales radicales, tout en exigeant des mesures immédiates pour combattre les conséquences de la crise sanitaire et sociale qui se matérialisent entre autres par une explosion des violences sexistes et sexuelles, du nombre de personnes qui n’ont d’autres solution pour se nourrir que d’avoir recours à l’aide alimentaire.

La CGT a toujours été force de propositions. C’est à partir de celles-ci – que nous portons parfois depuis longtemps – que nous avons construit ce document pour un avenir différent. Un avenir pour réaffirmer que le travail n’est pas une marchandise, que la voix de celles et ceux qui travaillent doit être écoutée et entendue à partir de ce qu’ils créent, ce qu’ils fabriquent. Redonner du sens au travail, au collectif, tout en ayant des droits pour vivre dignement.

Si des ruptures doivent se faire au niveau national, elles doivent également l’être au niveau européen et mondial. C’est pourquoi nous voulons œuvrer avec d’autres organisations syndicales dans le monde pour mondialiser le progrès social en donnant un caractère contraignant aux normes internationales et donner plus de pouvoirs aux organismes internationaux (OIT et OMS notamment) dont c’est la mission initiale.

Il est temps que de nombreuses voix s’élèvent pour dire « plus jamais ça ». La CGT, porteuse d’un autre projet de société respectueux de l’humain et de l’environnement, veut et doit y contribuer.

preparons_l_apres_sommaire.png 2020_LeJourDApres_12pages.pdf

CAHIER d’ACTEUR CGT dans le cadre de l’enquête publique sur le devenir de l’aéroport Nantes-Atlantique.

logo cgt pdl 2017Le projet de transfert d’aéroport abandonné, la CGT n’abandonne pas ses revendications pour un équipement aéroportuaire efficient, qui s’insère dans un maillage multimodal des transports, qui développe des emplois de qualité et pérennes (loin du low-cost), qui assure un service public de qualité (accès, coûts, sécurité) et limite au maximum l’impact environnemental (pour les riverains et les espaces naturels). 2019_01_22_CAHIER_ACTEURS_NANTES_AT.pdf

SNCF, DE LA CONTINUITÉ DANS LA CASSE

SNCFLe 26 février 2018, le Premier Ministre a présenté les principaux axes et la méthode envisagés concernant la réforme de la SNCF. Ces éléments confirment la volonté d’un passage en force, sans avoir pris en compte les remarques des Organisations Syndicales.

Les annonces du Gouvernement reprennent l’intégralité du rapport Spinetta. En cela, cette réforme s’inscrit dans la continuité des précédentes. Le Gouvernement est donc dans le statu quo. OUVERTURE À LA CONCURRENCE

La CGT est fermement opposée à l’ouverture à la concurrence.

Retrouvez les analyses et propositions de la CGT :

Le Conseil Régional à contre voie du Service Public Ferroviaire

logo cgt pdl 2017Le Conseil Régional et SNCF Mobilités négocient une nouvelle convention TER pour les 5 ans à venir. Cette négociation devrait se faire en toute transparence puisqu’elle concerne une entreprise publique et des élus de la République. Il n’en est rien !

Entre la position dogmatique de la majorité régionale qui veut ouvrir le TER à la concurrence et une SNCF Mobilités uniquement tournée vers les profits, les usagers et les cheminots n’ont pas voix au chapitre. Les usagers, les salariés, ont pourtant un besoin vital de trains, au bon prix, aux bons horaires, fiables et qui circulent en toute sécurité pour se rendre au travail ou pour leurs déplacements personnels.

Afin de construire un espace démocratique, la CGT mène une campagne d’information, de débat et d’actions depuis décembre 2016 : rédaction d’un « cahier des charges » TER, réunions publiques,« opérations gares ouvertes », sont autant d’initiatives qui doivent nous permettre de gagner une mobilisation de haut niveau le vendredi 23 juin à 10h30 au Conseil Régional.

Action le 23 juin au Conseil Régional

Centrale thermique de Cordemais : les emplois de la transition énergétique

CGT CordemaisLa transition énergétique est la nouvelle composante du secteur industriel français, elle impose des mutations pour nos usines avec comme mot d’ordre le maintien et le développement des emplois, prenant en compte la composante écologique.

Comment adapter les industries existantes, pourvoyeuses d’emplois, à la nouvelle composante environnementale ? Comment prendre le virage de la réduction des émissions de CO², tout en maintenant les emplois et en en développant de nouveaux ? La CGT, étant au cœur des bassins industriels, s’empare de la question et propose des solutions technico-économico environnementales.

Transition énergétique - L'exemple du projet CGT pour la reconversion de la centrale de Cordemais

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