Comité Régional CGT des Pays de la Loire

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Salarié.e des TPE : donne-toi le droit VOTE CGT

mes_droits_en_TPE_.jpgLa crise sanitaire à mis au grand jour les "premiers de corvées" et les "deuxièmes lignes", parmi lesquels beaucoup de salarié.e.s travaillant dans les très petites entreprises (celles qui emploient moins de onze salarié.e.s au long de l'année). De nombreux indicateurs montrent que la deuxième vague, cet automne, sera d'abord sociale. Les grands groupes annoncent déjà des pertes colossales pour le premier semestre et d'autres ont déjà fait part de leur volonté de mettre en place des plans de suppressions d'emploi.

Concernant les Très Petites Entreprises, il n'y aura pas d'annonces impressionnantes à la une des journaux, tout simplement parce qu'elles embauchent peu de salarié.e.s. Peu importe, la CGT sera là, à vos côtés, car la casse sociale risque d'être tout aussi désastreuse qu'ailleurs. Nous portons un projet de transformation sociale et de la société, pour répondre aux questions d'urgence sociale et environnementale. Nos propositions reposent notamment sur une politique industrielle respectueuse de la planète et des hommes et des femmes qui travaillent et l'habitent, sur la relocalisation d'activités sur le territoire et la redynamisation des circuits courts. Tout comme les services publics, les TPE et leurs salarié.e.s participent à la qualité de vie, au lien social et à la vitalité des territoires et contribuent à lutter contre la déshumanisation de certains quartiers. Les TPE ne doivent être laisser pour compte du plan de relance et leurs salarié.e.s non plus.

Ensemble, nous gagnerons la batailler de l'emploi, des salaires et des garanties collectives.

Mêmes droits pour toutes et tous, quelque soit l'entreprise dans laquelle nous travaillons !

Plan de relance régional : peut mieux faire !

logo cgt pdl 2017Communiqué CGT - FSU

La pandémie COVID-19 a des conséquences sociales, économiques et environnementales qui bouleversent nos quotidiens. Elle creuse les inégalités sociales, économiques et environnementales. Elle met en évidence les effets des politiques d’austérité de ces dernières années, notamment dans le secteur de la santé.

La récession en cours a des répercussions considérables sur les économies de proximité, l’ensemble du salariat, les privés d’emploi, mais aussi les jeunes et les séniors les plus démunis exposé-es à de nouvelles pauvretés.

Devant le conseil économique social et environnemental régional (CESER), la présidente de région a présenté un plan de relance qui a vocation à soutenir l’emploi et une économie plus « verte ». Le volume des sommes engagées (332 M€) et les 145 mesures annoncées sont plus que perfectibles. Les précaires actuels et à venir, et les femmes en tout premier lieu, ne font pas l’objet d’une attention à la hauteur des enjeux. La formation professionnelle, avec les risques majeurs de saturation encourus, apparait plus comme un remède temporaire au chômage que comme un outil sérieux de rebond social.

Malgré l’annonce très positive d’un observatoire régional sur le changement climatique adapté aux pays de la Loire, le plan de relance comporte des aspects lacunaires sur un contrat écologique et des mesures environnementales indispensables que la situation impose désormais.

Bien qu’elle soit dans sa compétence économique, la région reste frileuse sur la conditionnalité des aides publiques qui seront versées pour maintenir l’emploi et soutenir la trésorerie des entreprises. Nous demandons que soient établis des critères d’évaluation mais aussi la mise en place d’une commission régionale d’évaluation et de contrôle des aides publiques. La Région ne peut engager l’argent public sans le regard des acteurs concernés : partenaires sociaux, puissances publiques, société civile organisée.

Depuis la montée en puissance des régions et les politiques financières européennes chaque crise fournit l’occasion aux exécutifs régionaux de demander une nouvelle étape de décentralisation.

La décentralisation en soi répond à un dogme politique ouvrant à la concurrence les territoires et les populations, exposant toujours plus les salariés et les solidarités. La question centrale n’est pas la décentralisation mais une autre politique fiscale et des ressources garanties pour la déclinaison des politiques publiques avec des services publics de proximité garantis sur l’ensemble du territoire.

La solidarité ne réside pas dans l’éclatement des politiques territoriales ou les dérégulations prônées par différents patronats, mais au contraire dans des garanties de progrès en matière de droits sociaux et temps de travail.

La crise sanitaire a une fois encore permis de vérifier la nécessité de services publics forts qui sont les seuls biens des populations les plus fragiles. Les premiers signes du gouvernement sur la reprise de la réforme des retraites, les insuffisances d’amélioration du service public de santé avec ses « héroïnes et héros » sous -payé-es ont de quoi inquiéter. Les régions ont leur part à prendre dans les transports et une série de politiques publiques accompagnant une autre agriculture, d’autres manières de produire et consommer, d’autres politiques énergétiques. La culture, la vie associative et l’éducation scolaire et tout au long de la vie sont aussi d’autres enjeux pour vivre mieux. La région - qui a des compétences partagées, avec l’Etat, les départements et le bloc communal - doit avoir une ambition qui marque encore trop le pas.

Sans cette ambition la fracturation sociale en cours ne pourra que s’aggraver. Au lieu de politiques successives d’exonérations fiscales, d’exonérations de cotisations sociales sur lesquelles sont assises les solidarités, il y a lieu à tous les échelons, y compris celui des régions, de concevoir une autre politique de répartition des richesses. Pour la CGT et la FSU cela passe par mettre à contribution les revenus du capital en les investissant massivement dans les salaires, les pensions, la protection sociale, la recherche et l’innovation « verte ».

Conférence sociale Régionale : La CGT refuse un simulacre de dialogue social

logo cgt pdl 2017Alors que le comité régional CGT des Pays de la Loire a demandé, sans attendre, dès le 19 mars, au Préfet de région la mise en place d’une cellule de crise sur les conséquences du confinement liées au COVID 19, notre demande est restée lettre morte.

En avril, nous avons de nouveau adressé au Préfet de région une note préparatoire pour l’organisation d’une conférence sociale permettant de discuter des enjeux de court, moyen et long terme, dans une démarche constructive visant à tirer les leçons de la crise sanitaire et de ce qu’elle a fait émergée.

Le comité régional CGT des Pays de la Loire a participé à la réunion d’installation de la conférence sociale du 13 mai dans l’objectif de travailler à une feuille de route partagée et non prédéfinie. Il a fait part de ses attentes :

  • faire de la conférence sociale un espace de travail de constats et d’analyses des réalités sociales et économiques ;
  • d’identifications des défis sociaux, environnementaux et économiques ;
  • une priorisation d’actions avec une nécessaire réorientation des politiques publiques.

Le comité régional CGT a proposé la mise en place de 4 groupes de travail sur la base des préconisations de l’Organisation Internationale du Travail :

  • stimuler l’économie et l’emploi ;
  • soutenir les entreprises, les emplois et les revenus ;
  • protéger les salarié-es sur leur lieu de travail ;
  • s’appuyer sur le dialogue social pour trouver des solutions.

Aucune de nos propositions n’a retenu l’attention des participants. Et pour cause, le Préfet de région et la Présidente du Conseil régional ont préféré s’appuyer sur la plate-forme proposée par 8 organisations patronales et syndicales. Ils estiment que c’est celle-ci qui doit servir de fil conducteur à la conférence sociale. La CGT a refusé de participer à ce groupe de travail, dont l’objectif était d’entériner une pseudo union sacrée organisations syndicales/organisations patronales.

Si le comité régional partage les 3 priorités affichées par la conférence sociale (accompagner les plans de reprise et organiser le travail dans les conditions de sécurité, impacts sur l'emploi, conséquences sociales de la crise), il considère que des instances régionales comme le Comité Régional d’Orientation des Conditions de Travail, le Comité Régional de l’Emploi de la Formation et l’Orientation Professionnelle ou autres sont les lieux pertinents pour les travailler. Cela vaut aussi pour les 15 groupes de travail mis en place dans le cadre de la stratégie de luttes contre le plan pauvreté.

La CGT est très interrogative sur les finalités de cette conférence sociale, où ne seront évoquées, ni les circonstances de la crise sanitaire et économique, ni les responsabilités des politiques mises en œuvres tout au long de ces dernières années, ni les propositions alternatives que nous portons (32H00, sécurité sociale professionnelle, contrôle des aides publiques aux entreprises, développement industriel et des services publics, réforme de la fiscalité, enjeux environnementaux, démocratie sociale…).

En conséquence, la CGT refuse ce simulacre de dialogue social, elle ne participera donc plus aux travaux futurs de la conférence sociale.

Cependant, la CGT continuera à intervenir et à porter ses revendications des salarié-e-s et retraité-e-s et privé-e-s d’emploi dans toutes les instances et les espaces régionaux du dialogue social, en créant les conditions de leurs interventions.

La CGT ne veut pas servir de caution à cette conférence sociale en accréditant l’idée que leurs décisions ou axes de travail répondent aux problématiques posées par cette situation sanitaire inédite, mais lourde de conséquences à la fois sociétale, sociale, environnementale et économique. Ces bouleversements incitent la CGT à réfléchir sur ce que peut être le monde d’après.

Sur toutes ces questions, la CGT y répond avec 18 associations et syndicats avec la pétition nationale « Plus jamais ça, construisons en..., en plus de sa plateforme revendicative pour qu’aujourd’hui et demain ne ressemblent en rien à hier !

Réunion d’installation de la conférence sociale des Pays de la Loire : déclaration de la CGT

logo cgt pdl 2017La CGT salue enfin la première réunion de la conférence sociale à l’invitation du préfet de région. Pour rappel, nous avions demandé dès le début du confinement, une table ronde avec l’ensemble des acteurs pour un suivi de la crise sanitaire, de ses conséquences, et un échange sur les décisions à prendre.

À l’aune de cette crise sanitaire, sociale et économique, il nous faut analyser et repenser notre modèle de société. Pour la CGT, il s’agit de replacer l’humain au centre des préoccupations, s’interroger sur les finalités du travail. Se poser la question de l’utilité de l’économie qui doit répondre prioritairement aux besoins sociaux et environnementaux. Ces dernières années, les choix politiques et économiques ont surtout répondu aux exigences de rentabilité financière avec réduction de la dette publique et privatisation de pans entiers des services publics.

C’est ce que la CGT appelle le coût du capital.

L'intégralité de la déclaration : 2020_05_13_Declaration_liminaire_conference_sociale.pdf

La santé d’abord : à l’école comme ailleurs, pas de protection, pas de retour sur le lieu de travail !

Com PresseCommuniqué du Comité Régional CGT Pays de la Loire, de la CGT Educ’Action et de la CGT Fonction publique territoriale des Pays de la Loire

Dans un avis publié le 25 avril, le conseil scientifique indiquait : « Le risque de transmission est important dans les lieux de regroupement massif que sont les écoles et les universités, avec des mesures barrières particulièrement difficiles à mettre en œuvre chez les plus jeunes. En conséquence, la Conseil scientifique propose de maintenir les crèches, les écoles, les collèges, les lycées et les universités fermés jusqu’au mois de septembre.”

C’est donc contre l’avis du conseil scientifique, mais aussi de l’ordre national des médecins, que le gouvernement a décidé de rouvrir les écoles à compter du 11 mai.

Guidé par les exigences du Medef de reprise du travail, il aura donc fait le choix de privilégier les profits de quelques-uns au détriment de la santé de tous.

Sous couvert de lutte contre les inégalités scolaires pour mieux faire avaler cette décision irresponsable, le gouvernement organise une mise en danger générale pour une efficacité scolaire plus qu’amoindrie. Au regard du calendrier scolaire d’ici jusqu’aux vacances d’été et aux mesures adoptées pour l’accueil des élèves (seulement 15 par classe), nous pouvons estimer que chaque élève n’effectuera en réalité pas plus de 15 jours d’école, et ceci sans compter le temps nécessaire à la mise en place.

Considérant les dangers sanitaires que représentent cette reprise et les considérables moyens à déployer par les personnels de l’Éducation, les collectivités territoriales, les agents territoriaux et les familles pour tenter de garantir une sécurité minimum, le jeu en valait-il la chandelle ?

FD-20200507-Communique_CGT_Educ.pdf

Ni soldats, ni en guerre, ni héros

logo cgt pdl 2017Tribune du Comité Régional, des Union Départementales, des Unions Syndicales Départementales de la santé et de l’action sociale CGT des Pays de la Loire

L’épidémie de coronavirus actuellement en cours est un évènement sanitaire majeur qui montre avec une intensité particulière les fragilités de notre système de santé ainsi que de notre système social. Elle révèle la justesse des combats des personnels hospitaliers depuis des années.

Personnels aujourd’hui largement plébiscités par les populations voire par les politiques qui ont cassé l’hôpital public depuis plusieurs décennies. Ces mêmes personnels qui ont connu pendant les luttes de ces derniers mois, dénigrement, insultes et mépris. Ils ont connu eux aussi les répressions policières et judiciaires lors de leurs nombreuses manifestations pour leurs revendications et la défense du service public de santé.

Ce sont les choix politiques des différents gouvernements qui ont conduit à l’affaiblissement de notre système de santé en mettant en place des politiques de santé cadrées par l’objectif de réduction de la dette publique, aboutissant à la suppression de dizaines d’établissements, de services, y compris de soins intensifs.

100 000 lits ont été fermés et des dizaines de milliers d’emplois dans la santé ont été supprimés. Plans d’économies après plans d’économies, les différentes majorités présidentielles ont petit à petit détruit notre système sanitaire dans le seul but de réaliser des économies et de forcer les hôpitaux à s’endetter auprès des banques. Quelle aubaine pour les spéculateurs ! Au nom de la rentabilité, c’est la santé de toute la population que les décideurs politiques ont mise en jeu.

20200507_-_Tribune_CGT_Pays_de_la_Loire.pdf

Oui à une conférence sociale régionale, non à l’Union sacrée

Com PresseLa CGT, avec d’autres organisations conscientes de l’urgence sociale et écologiques, n’a eu de cesse d’alerter nos gouvernements sur la fragilité des économies dominées par la mondialisation et la recherche de profits à court terme, avec le risque d’une crise économique et sociale plus violente que celle de 2008. La pandémie, ses conséquences sanitaires, sociales, économiques révèlent de manière tragique les effets des politiques d’austérité, les réformes de régressions sociales mises en œuvre ces dernières années. Le COVID 19 agit comme une étincelle sur un baril de poudre.

Face à l’urgence à rompre avec un système pour que le jour d’après ne soit plus comme le jour d’avant, le comité régional CGT des Pays de la Loire s’est adressé à plusieurs reprises au Préfet de région et au conseil régional pour exiger que les organisations syndicales de salarié-es puissent confronter avec eux et les organisations patronales, leurs analyses de la situation et les défis à relever pour les prochains mois, dans le respect de leurs diversités et responsabilités. C’est dans ce sens que la CGT a proposé l’organisation d’une conférence sociale sous la responsabilité du Préfet de région.

Alors qu’aujourd’hui des discussions sont prévues entre Édouard Philippe, le patronat et les organisations syndicales au plan national, une réunion préparatoire à la conférence sociale est organisée dans notre région Pays de la Loire en dehors de toutes règles démocratiques et dans l’irrespect total de la place et du rôle de chacun des acteurs. Elle est convoquée par 4 organisations syndicales (les plus conciliantes avec les thèses patronales et gouvernementales) et 4 organisations patronales sur la base d’un cadre de travail qu’elles ont réalisé ensemble.

Le Conseil Régional, invité, devrait y participer. Tout comme la Direction régionale du Travail qui y présentera le plan de reprises d’activités travailler par les services régionaux du ministère du travail, laissant ainsi dans l’ignorance de ses propositions, les organisations qui ne seront pas présentes à cette parodie de dialogue social territorial.

Le sujet de dé confinement, avec toutes les interrogations qu’il suscite mérite autre chose que ce simulacre de concertation. La question de la reprise du travail, du chômage partiel, du télétravail ; la réouverture des écoles ; le sujet des transports, les aides aux entreprises et aux familles ; la situation des salariés, des précaires ; l’égalité Femmes-Hommes les inquiétudes sur les activités économiques dans les secteurs de l’industrie, du commerce, du tourisme ; la question des masques, du gel, des tests, etc... nécessite un peu plus de sérieux. Cette pseudo-conférence révèle avant tout les arrangements entre certaines organisations syndicales et le patronat plutôt qu’une véritable volonté d’écouter toutes les propositions, y compris celles que porte la CGT, et qui ne rentrent pas dans le moule de la pensée unique.

Emmanuel Macron a dit lors de sa dernière allocation télévisée qu’il tâcherait de dessiner un chemin avec toutes les composantes de la nation, comme un appel à l’unité nationale au vu de la crise sanitaire et ce qu’elle révèle. Pour la CGT il ne saurait être question de tomber dans le piège d’une unanimité de façade. Tirer les leçons de la crise, sans oublier de pointer la défaillance de choix politiques tournant le dos à l’intérêt général, commence par changer de pratique en matière de « concertation sociale », par une écoute plus soutenue de TOUTES les organisations syndicales dans l’intérêt des salariés, des retraités, de la jeunesse.

Elle exige un acte fort du Préfet de Région pour aller dans cette direction, en organisant une véritable conférence sociale qui doit permettre d’identifier et d’analyser nos réalités ligériennes, et de débattre de propositions qui répondent aux besoins de développement des services publics et de l’industrie comme éléments d’aménagement équilibré du territoire. Les questions sociales et environnementales sont à remettre au coeur des politiques et financements publics. Il s’agit de placer l’Humain au centre des préoccupations.

En conséquence, la CGT ne se rendra pas à la réunion convoquée par la CFDT, la CFTC, l’UNSA, la CGC, le Medef, la CPME, l’U2P, la FRSEA.

Angers le 30 avril 2020

Face à l’ampleur de la crise, notre seule priorité : La protection de la santé de toutes et tous

logo cgt pdl 2017Dans un communiqué de presse en date du mercredi 8 avril, la CFDT et le Medef s’expriment ensemble pour rappeler leur mobilisation pour « assurer des conditions sanitaires optimales, maintenir un minimum d’activité, préserver les emplois les entreprises ».

Le comité Régional CGT s’oppose au discours ambiant sur une prétendue « union sacrée » qui serait nécessaire pour faire face à la crise. La CGT rappelle que selon les experts scientifiques ou les médecins, le moyen le plus efficace pour lutter contre le COVID-19, c’est le confinement ! Il y a donc urgence à définir, comme cela s’est fait en Italie et en Espagne, les activités vitales au fonctionnement du pays. Les autres doivent fermer leurs portes en mettant en chômage partiel les salariés avec un paiement à 100% de leurs salaires. Un décret « d’état de catastrophe sanitaire » pourrait le permettre. La CGT a fait sa propre liste des activités essentielles et est disponible pour en discuter.

Le communiqué complet : 2020_04_09_communique_de_presse_comite_regional_CGT_PdL.pdf

Covid19 : la CGT écrit au Préfet de Région

logo cgt pdl 2017Monsieur le Préfet de Région,

Les annonces faites par le Président lundi 16 mars et les déclinaisons mises en place démontrent la gravité de la situation pour la population et le monde du travail.

Notre organisation prend la mesure de la crise sanitaire que subie notre pays, et plus largement l’ensemble des peuples sur tous les continents. La CGT fait de la lutte contre la propagation du virus COVID-19 une priorité. Aussi, l’ensemble de nos structures sont désormais fermées au public, nos salarié-es confiné-es à leur domicile et rémunéré-es.

Des permanences téléphoniques sont organisées dans toutes nos structures territoriales afin de répondre aux très nombreuses sollicitations des salarié-es, de nos syndicats sur le non-respect par les employeurs de l’ensemble des dispositifs mis en place leurs obligations en matière de sécurité au travail.

Alors que, selon les experts médicaux, le pic de contamination est loin d’être atteint, les dispositions prises par les employeurs sont très variables, disparates et ne correspondent pas à la teneur des propos tenus ce lundi 16 mars 2020 par le Président de la République, en particulier s’agissant du maintien d’activité non essentielle à la vie de la Nation. Pour notre organisation, l’activité ne peut perdurer que dans les secteurs assurant la satisfaction des besoins vitaux. Il ne peut y avoir d’exception pour les autres, cela relève de l’intérêt général. C’est une question de vie et de mort pour reprendre les propos du ministre de l’intérieur mardi 17 mars.

Dans les secteurs de nécessité d’ordre public, dans la santé, les services publics, l’aide à domicile, l’approvisionnement des denrées alimentaires et de premières nécessités, les commerces alimentaires, les transports, la sécurité civile, de nombreuses questions se posent quant à l’application réelle des consignes et les moyens alloués pour la protection des salarié-es de ces professions. Cette situation anxiogène pèse fortement sur la santé mentale des travailleurs et des travailleuses avec tous les risques d’accidentologie que cela induit dans un contexte de travail et de services rendus. Au regard de la situation d’urgence dans les hôpitaux publics, nous demandons une mobilisation totale des hôpitaux et cliniques privés pour accueillir et soigner les malades du Covid-19.

Dans cette période, la CGT considère indispensable que les organisations syndicales sur les territoires soient régulièrement associées aux mesures prises par les pouvoirs publics (Préfecture, ARS, Direccte, collectivités…) et informées des directives, décrets, communiqués officiels. Notamment dans le cadre de la loi sur la mise en place de l’état d’urgence sanitaire.

C’est pourquoi, nous vous demandons d’organiser rapidement une réunion en visio conférence associant les services de la Préfecture, la Direccte, les organisations syndicales de salarié-es et les employeurs afin de décider ensemble d’une procédure de suivi de la situation pendant toute la période de crise sanitaire.

La CGT sera exigeante sur la place qu’elle devra avoir dans le « temps d’après » pour faire entendre ses analyses et revendications pour un modèle de développement humain durable.

Dans l’attente d’une réponse positive, veuillez agréer, Monsieur le Préfet de région, mes respectueuses salutations.

Francine DESNOS Secrétaire régionale CGT Pays de la Loire

Covid19 : expressions des Unions Départementales de la région

covid19.jpgVoici différents communiqués relatifs à la crise Covid19 :

Communiqué de l'Union Départementale CGT 72

Communiqué unitaire des Unions Départementales 53

Communiqué unitaire des Unions Départementales 44

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