Comité Régional CGT des Pays de la Loire

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Tag - Débats

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Vers la semaine de 32h

cgt conf logoPlusieurs ordonnances ont été adoptées dans le cadre de l’État d’urgence sanitaire.

L’une d’elles permet de travailler jusqu’à 60 heures par semaine. Dans le même temps, le Medef demande à augmenter le temps de travail pour favoriser la reprise économique. Notre organisation revendique une baisse du temps de travail avec la semaine à 32 heures

Abandon des RTT ou des congés payés, passage à 37 heures… Avec le déconfinement, la vieille rengaine patronale de l’augmentation du temps de travail se fait entendre sur les plateaux télé. Le Medef, main dans la main avec le gouvernement, demande à augmenter le temps de travail pour favoriser la reprise.

Pour notre organisation, cette solution est la pire chose à faire. « Il y a une grosse inquiétude sur l’emploi. Des plans de licenciement sont déjà en train de se structurer. C’est donc incohérent d’allonger le temps de travail. Il faut une meilleure répartition du temps de travail », note Nathalie Verdeil, secrétaire confédérale.

Dans l’Aveyron, la direction départementale de la Poste a remis en cause d’accords locaux portant sur les 35 heures, sans dialogue social. « Elle profite de la pandémie, pour demander à l’ensemble des facteurs de changer leur durée de travail journalière, leurs repos, accepter polyvalence et flexibilité. Par la polyvalence et la flexibilité, elle supprime ainsi des dizaine d’emplois CDD et intérim et par la même des emplois pérennes », constate Laurence Cahors, secrétaire départementale CGT-FAPT.

Dans un contexte de chômage de masse, favoriser les heures supplémentaires est une absurdité. Déjà en 2018, notre organisation démontrait que les heures supplémentaires représentaient au moins 542 000 emplois à temps plein.

Augmenter le temps de travail signifie relancer l’économie uniquement dans l’intérêt du patronat. Nous défendons la stratégie inverse. « Dans la période, il y a un écho favorable pour aller vers le bien-être au travail », analyse Nathalie Verdeil.

Pendant le confinement, Airbus a mis ses équipes aux 32 heures. Les ouvriers témoignent être « plus zen », « plus à l’aise », et apprécient d’avoir le temps de former les « futurs collègues » et de « réfléchir à l’organisation de leur travail ».

Face à ces témoignages et aux velléités patronales d’une reprise folle des cadences, la CGT a lancé dans les usines du groupe et des filiales une enquête pour repenser l’organisation du travail et instaurer les 32 heures. Les avantages économiques de la réduction du temps de travail sont connus :

  • elle contribue à créer directement des emplois (+ 350 000 emplois directs au moment du passage aux 35 heures) ;
  • elle améliore la santé et la productivité des salariés ;
  • elle augmente leurs qualifications.

Qu’on soit clair : réduire le temps de travail ne peut se faire sans politique productive globale (ce qui impliquerait une forme de planification) ni sans investissement public massif dans des secteurs clés du point de vue environnemental.

C’est la seule manière de diminuer d’éviter l’explosion du chômage. C’est aussi à des lieues des dogmes partagés par le gouvernement et le patronat.

La bataille pour la réduction du temps de travail est ancienne, et elle a toujours donné l’occasion de luttes intenses. Le déconfinement en fait partie.

Réunion d’installation de la conférence sociale des Pays de la Loire : déclaration de la CGT

logo cgt pdl 2017La CGT salue enfin la première réunion de la conférence sociale à l’invitation du préfet de région. Pour rappel, nous avions demandé dès le début du confinement, une table ronde avec l’ensemble des acteurs pour un suivi de la crise sanitaire, de ses conséquences, et un échange sur les décisions à prendre.

À l’aune de cette crise sanitaire, sociale et économique, il nous faut analyser et repenser notre modèle de société. Pour la CGT, il s’agit de replacer l’humain au centre des préoccupations, s’interroger sur les finalités du travail. Se poser la question de l’utilité de l’économie qui doit répondre prioritairement aux besoins sociaux et environnementaux. Ces dernières années, les choix politiques et économiques ont surtout répondu aux exigences de rentabilité financière avec réduction de la dette publique et privatisation de pans entiers des services publics.

C’est ce que la CGT appelle le coût du capital.

L'intégralité de la déclaration : 2020_05_13_Declaration_liminaire_conference_sociale.pdf

L’État vole nos cotisations pour rembourser sa dette

cgt conf logoLe verdict est tombé : le fameux « trou de la Sécu » est de retour ! C’est ce qui ressort du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2020, affichant un déficit de 5,4 milliards d’euros en 2019 et qui devrait s’élever à 5,1 milliards d’euros en 2020.

Pour cela, remercions le gouvernement qui, par la multiplication des cadeaux fiscaux faits au patronat, a permis d’arriver à ce résultat.

La baisse des taux de cotisations des employeurs et l’exonération totale de cotisations (qui désormais ne seront plus compensées par l’État) représentent la bagatelle de 66 milliards d’euros qui ne viendront plus alimenter les caisses de notre Sécurité sociale (qui finance notre protection sociale).

Pour la CGT, l’État crée artificiellement un déficit des comptes de la Sécurité sociale pour la remettre en cause et transférer ses champs d’action vers le secteur privé. Tract_Cotisations_sociales-081019.pdf

Loi Santé d’Agnès Buzyn : nos priorités revendicatives

cgt conf logoQuatre questions apparaissent comme essentielles :

   • les hôpitaux de proximité ;
   • les groupements hospitaliers de territoires (GHT) ;
   • la formation des professionnels de santé ;
   • les Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS).

Nos analyses et propositions dans le document ci-joint4_pages_loi_sante_-_220319.pdf

Contribution CGT Pays de la Loire au grand débat

logo cgt pdl 2017En réponse aux mobilisations qui se développent sur le territoire, le Président de la République a annoncé la tenue d’un « grand débat », s’appuyant sur une « lettre aux Français » publiée le 13 janvier dernier, et devant se conclure le 15 mars. Le CESER souhaite apporter sa contribution dans ce débat, et sollicite la contribution des organisations qui le composent. La CGT s’est exprimée largement sur ce qu’elle pense du grand débat tel qu’il est lancé. Au delà de l'opération de communication du gouvernement, la CGT affirme, en revanche, sa volonté de faire vivre le véritable débat sur les territoires, en appui des luttes qui se développent dans les lieux de travail.

Le document en pièce jointe présente nos analyses et propositions, en s'appuyant sur des exemples concrets en territoire ligérien2019_02_25_Contribution_CGT_aux_travaux_du_Ceser_sur_le_grand_debat-1.pdf

15ième Conférence Régionale de la CGT Pays de Loire

logo cgt pdl 2017La prochaine Conférence Régionale du Comité Régional CGT Pays de la Loire aura lieu du 9 (après midi) au 11 octobre 2018 à Longeville sur Mer (85).

Elle réunit les membres des Directions d’Unions Départementales, les référent-e-s professionnel-le-s, les mandaté-e-s régionaux-ales.

Elle a pour objectif de fixer les orientations et axes de travail du Comité Régional pour les 3 prochaines années sur :

   • toutes les questions d’intérêt régional permettant de contribuer à la bataille des idées et à l’organisation de l’action revendicative ;
   • les questions de vie syndicale ;
   • la mise en œuvre d’un travail croisé professions/territoires au regard du caractère interpro et multisectoriel de nombreux dossiers.

Les inscriptions sont encore ouvertes pour les retardataires, contactez son UD.

La lettre du groupe CGT du CESER relatives à la session pleinière du 19 juin 2018

hemicycleAu sommaire de cette séance :

Bulletin du Comité Régional CGT pays de Loire n°89 - juin 2018

logo cgt pdl 2017 Bien travailler, bien vivre à tous les âges de la vie, partout en Pays de la Loire

Débattre, proposer et décider, contester, mobiliser et gagner ensemble.

Sommaire :

  • Édito
  • Bien travailler, bien vivre à tous les âges de la vie, partout en Pays de la Loire 3/4
  • Collectif emploi/ formation p 5
  • UIT Pays de la Loire p 6
  • Collectif santé/ protection sociale p 7
  • Le CESER p 8/9
  • Projets industriels p 10
  • Évolution des structures p 11
  • C’est quoi le SRADDET p 12
  • Pour un Comité Régional au service du renforcement de la CGT p 13/14
  • Qualité vie syndicale p 15/16

COMITE_REGIONAL_N89_JUIN_2018

Pour un Service Public de l’Energie : analyses et propositions de la CGT

energie_bien_commun.jpgLes électriciens et gaziers sont en lutte depuis plusieurs jours. Leurs revendications vont bien au delà du catégoriel et la CGT met en débat son projet de Service Public de l’Énergie.

Service Public de l'Energie : adresse aux usagers

livret préconisations pour un service public de l'énergie

Cahier d'acteur CGT pour le débat énergie

RAPPORT DURON STOP A LA LIBERALISATION DES RESEAUX DE TRANSPORT

main_stop.jpgLes derniers événements hivernaux du début février et mars 2018 en région parisienne, nous ont rappelé la situation catastrophique des services publics des infrastructures routières. Avant 2007, il y avait 33 000 agents dans les ex D.D.E. (directions départementales de l’équipement) qui ont été transférés dans les D.I.R. (directions interdépartementales des routes) sous la houlette du gouvernement SARKOZY. Aujourd’hui, en 2018, il y a à peu près 5000 agents dans les DIR intervenant directement sur les réseaux routiers. Les routes sont maintenant gérées par une multitude d’acteurs : État, départements, Métropoles, Régions, communes et communautés de communes, ce qui dilue les responsabilités, diminue l'efficacité et n'autorise plus la mutualisation des moyens en totale contradiction avec les restrictions de dotations aux collectivités locales. Tract_rapport_DURON_infrastructures.pdf

  • Il faut mettre fin au dumping social qui mine le secteur des transports qui favorise les délocalisations.
  • Il faut mettre un frein au développement de la précarité camouflée derrière le mythe des « auto-entrepreneurs » et des plateformes de type Uber.
  • Nous proposons aussi la renationalisation des sociétés d’autoroutes et de mettre à contribution les recettes qu’elles génèrent en faveur des transports collectifs et du report modal.
  • Nous appelons les salarié-e-s, les usagers et la population à s’unir, à débattre et agir contre la future « Loi d’Orientation sur les Mobilités » (LOM) pour la rejeter pour qu'elle soit abandonnée, car ce sera une loi de régression guidée par des choix d’austérité, qui sanctuarisera la concurrence et la libéralisation des transports.

Amplifions les convergences pour gagner un service public rénové, moderne et doté des moyens lui permettant de répondre à l’intérêt général en matière sociale, d’emplois, d’aménagement des territoires et de reconquêtes industrielles, de santé publique et d’environnement.

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