main_stop.jpgLes derniers événements hivernaux du début février et mars 2018 en région parisienne, nous ont rappelé la situation catastrophique des services publics des infrastructures routières. Avant 2007, il y avait 33 000 agents dans les ex D.D.E. (directions départementales de l’équipement) qui ont été transférés dans les D.I.R. (directions interdépartementales des routes) sous la houlette du gouvernement SARKOZY. Aujourd’hui, en 2018, il y a à peu près 5000 agents dans les DIR intervenant directement sur les réseaux routiers. Les routes sont maintenant gérées par une multitude d’acteurs : État, départements, Métropoles, Régions, communes et communautés de communes, ce qui dilue les responsabilités, diminue l'efficacité et n'autorise plus la mutualisation des moyens en totale contradiction avec les restrictions de dotations aux collectivités locales. Tract_rapport_DURON_infrastructures.pdf

  • Il faut mettre fin au dumping social qui mine le secteur des transports qui favorise les délocalisations.
  • Il faut mettre un frein au développement de la précarité camouflée derrière le mythe des « auto-entrepreneurs » et des plateformes de type Uber.
  • Nous proposons aussi la renationalisation des sociétés d’autoroutes et de mettre à contribution les recettes qu’elles génèrent en faveur des transports collectifs et du report modal.
  • Nous appelons les salarié-e-s, les usagers et la population à s’unir, à débattre et agir contre la future « Loi d’Orientation sur les Mobilités » (LOM) pour la rejeter pour qu'elle soit abandonnée, car ce sera une loi de régression guidée par des choix d’austérité, qui sanctuarisera la concurrence et la libéralisation des transports.

Amplifions les convergences pour gagner un service public rénové, moderne et doté des moyens lui permettant de répondre à l’intérêt général en matière sociale, d’emplois, d’aménagement des territoires et de reconquêtes industrielles, de santé publique et d’environnement.