syndicaliste pas voyou

Le 13 avril 2023, à l’issue de la manifestation nantaise, les CRS, la gendarmerie et la BAC réunies ont délibérément et violemment attaqué la CGT, ses militant.es réuni.es autour des derniers camions syndicaux place de la petite hollande.

La question politique qui se pose c’est à quel niveau l’ordre a été donné. Par ce communiqué la CGT 44 interpelle l’autorité préfectorale pour lui réclamer des comptes.

Monsieur le préfet, quels sont vos arguments ? Il va sans dire que lorsque l’on touche à un.e militante de la CGT, c’est toute la CGT qui est touchée. Il va sans dire que les blessé.es vont porter plainte Il va sans dire que nous informerons la population nantaise des pratiques policières du maintien de l’ordre.

Attouchement sexuel d’étudiantes nantaises, violences policières à Saint- Nazaire, comme dans de trop nombreuse ville de France, déluge de grenades à Sainte Soline, puis ce 13 avril à Nantes, des caps sont franchis de façon constante et progressive, sans parler des assignations, réquisitions, déblocages de piquets de grève agressifs comme à Donges....

La police agresse la CGT parce qu’elle est la CGT, c’est-à-dire une organisation contre-pouvoir du capitalisme et ouvertement antifasciste.

Un an après le second tour de l’élection présidentielle de 2022 la France a pris la voie d’un régime illibéral autoritaire.

Après les attaques délibérées de l’État contre la jeunesse, contre la LDH, contre la CGT, c’est l’escalade qui permet de poser la question : « L’État français, non content d’être en dehors du cadre démocratique, prend-il le chemin du fascisme ? »