Comité Régional CGT des Pays de la Loire

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Le 22 octobre, rassemblons nous nombreux dans la carrière de Châteaubriant

affiche Châteaubriant

Alors que les atteintes à la démocratie se multiplient, que les conquis de la Résistance - et dernièrement les retraites - sont systématiquement remis en cause, alors que le fond de l’air est brun et que les bruits de botte se font entendre encore aux portes de l’Europe et ailleurs dans le monde, les rassemblements organisés à l’occasion du 82e anniversaire de l’Octobre sanglant de 1941 ne constitueront pas seulement un hommage aux fusillés, mais aussi une réponse à cette dérive et une manifestation de notre conviction que " résister se conjugue au présent."

pièce jointe : bulletin "un automne 1941" du Comité du Souvenir des fusillés de Châteaubriant et Nantes et de la Résistance en Loire-Inférieure

mobilisé·es contre l’austérité, pour les salaires et l’égalité femmes-hommes le 13 octobre

2023.10.13 visuel

Les organisations syndicales appellent toutes et tous à rejoindre les manifestations du 13 octobre. Au cours des derniers mois, les travailleuses et les travailleurs sont descendus dans la rue partout en Europe. En France, l’intersyndicale a conduit un mouvement social historique pour s’opposer à la réforme des retraites qu’elle continue de dénoncer. La journée du 13 octobre représente une première mobilisation dans un cadre syndical européen. La ma- nifestation à Paris accueillera des délégations de nombreux pays.

Le mouvement syndical européen est appelé à se mobiliser pour plus de solidarité, pour l’emploi et pour une économie qui donne des résultats concrets aux travailleuses et travailleurs, pour des salaires plus élevés et des emplois de qualité, pour une plus grande protection sociale, pour une transition environnementale socialement juste, pour des investissements pour des services publics de qualité qui garantissent les droits des citoyennes et citoyens.

Les organisations syndi cales françaises s’opposent à toute décision européenne qui conduit à des politiques d’austérité. En France, de nombreuses négociations sont en cours, il faut donc se mobiliser pour qu’elles aboutissent à une amélioration des droits des travailleuses et travailleurs. A quelques jours de la Conférence sociale, les organisations syndicales et de jeunesse sont unanimes sur la nécessaire égalité femmes-hommes, sur l’augmentation des salaires, du SMIC, des pensions, des minima sociaux et bourses d’études, mais aussi sur la conditionnalité des aides publiques aux entreprises.

L’intersyndicale rappelle que les exonérations et allègements de cotisations sociales accor- dés aux employeurs fragilisent notre système collectif de protection sociale.

De même, les organisations syndicales qui participent aux négociations sur les retraites complémentaires Agirc Arrco et l’Assurance chômage y porteront leurs revendications et y pèseront de tout leur poids pour améliorer les droits des retraité.es et des chômeuses et chômeurs. Les politiques d’austérité sapent aussi les services publics, particulièrement l’Hôpital ou l’Education nationale. Les services publics sont une richesse pour toutes et tous.

Les organisations syndicales rappellent leur attachement aux valeurs républicaines, aux libertés démocratiques, individuelles et collectives en particulier le droit de grève et de manifester.

L'intersyndicale rappelle son refus de toute régression sociale et appelle, le 13 octobre, à se mobiliser par des rassemblements, des manifestations, des actions, y compris par la grève et des débrayages, pour plus de justice sociale.

Pour plus de justice sociale, toutes et tous mobilisé·es le 13 octobre !

tract intersyndical

Idée reçue : la CGT ne signe jamais d’accords

dimanche 24 septembre 2023

poing Si la CGT refuse d’apposer sa signature aux accords considérés comme régressifs pour les travailleurs, sur le terrain elle n’hésite pas à valider 84% des accords d’entreprise. Un chiffre stable depuis de nombreuses années.

Contestataire ? Qui claque la porte ? A rebours de l’image souvent véhiculée de la CGT, la centrale signe en réalité de nombreux accords sur le terrain. D’après le dernier bilan sur la négociation collective, en 2021, la CGT a approuvé 83,7 % des accords en entreprise, contre 90,1 % pour FO et 93 % pour la CFDT. « A partir du moment où les propositions vont dans l’intérêt des travailleurs, on signe, confirme Nathalie Bazire, négociatrice de l’accord sur le 1% logement cosigné par la CGT. On valide beaucoup plus d’accords que certains ne le pensent dans les entreprises. Souvent on dénonce, mais on ne communique pas suffisamment quand on signe. On apparait comme le syndicat qui est contre tout. »

En région Bretagne, en 2022, la CGT a même approuvé 100% des accords portés dans les entreprises de moins de 50 salariés. « La CGT qui claque la porte, qui fait grève avant de négocier, c’est un lieu commun. Ce n’est pas ce qu’on observe sur le terrain », constate Jérôme Pelisse, chercheur au centre de sociologie des organisations (CSO). La lutte menée au printemps par la CGT aux côtés des travailleurs de Vertbaudet est très emblématique de la ligne CGT. Non signataire de l’accord sur les NAO qui n’octroyait que des primes, la CGT a obtenu après plus de deux mois de grève la signature d’un important accord salarial, avec 90 à 150 euros net d’augmentations. « Signer un accord dans lequel il n’y a rien, ça n’a aucun intérêt. Ce qui s’est passé à Vertbaudet est exemplaire, » se félicite Amar Lagha, secrétaire général de la CGT Fédération commerce et services.

Pied dans la porte

L’an dernier, cette fédération a mis un gros coup de pression sur les négociations de la branche Prévention Sécurité. « Le Medef proposait 3,2% d’augmentation, et des organisations étaient prêtes à signer. En faisant valoir notre droit d’opposition, on a obtenu 7,5%. Soit quatre points en plus », rappelle le dirigeant syndical. Si la CGT n’a pas signé l’accord, insuffisant face à l’inflation, elle a fait progresser la discussion. « Ce n’est pas parce que le syndicat ne signe pas qu’il n’est pas acteur et ne fait pas bouger les lignes. Ce que la CGT porte peut être repris par d’autres à l’issue des négociations, » observe Jérôme Pelisse.

Mais au niveau national, l’organisation se heurte à des négociations plus difficiles à faire aboutir. « Dans les branches, le patronat est uni, et on a plus de mal à s’entendre avec les autres syndicats », relève Amar Lagha. Si la CGT a refusé de signer en février l’Accord National Interprofessionnel (ANI) portant sur le partage de la valeur, jugé régressif, elle a sorti le stylo en mai pour parapher celui sur les accidents de travail et les maladies de professionnelles. « La CGT ne signe jamais de régressions sociales, précise Jérôme Vivenza, négociateur pour la centrale de l’accord national. Et un accord, ce n’est pas un traité de paix. Cela ouvre des chantiers avec des zones de conflits qui vont pouvoir être abordés avec le patronat ».

La fameuse technique du pied dans la porte.

Article paru dans La Vie Ouvrière -Ensemble septembre 2023

Le 16 mai 2023, les partenaires sociaux ont signé un accord de branche AT/MP sur les accidents du travail et les maladies professionnelles qui abaisse à 20 % le taux d’incapacité autorisant l’accès à la reconnaissance des pathologies professionnelles hors tableau figé depuis vingt ans. Le texte va permettre le recrutement de 20% d’ingénieurs conseils en plus dans les Carsat, les interlocuteurs des salariés du régime général de la Sécurité sociale. La CGT, signataire, estime que l’accord « consolide la gouvernance paritaire du système d’indemnisation. »

Cahier d'acteur n°2 spécial santé

logo cgt

document à télécharger : cahier d'acteur santé

En décembre 2021 le Comité Régional CGT Pays de la Loire lançait son n°1 du « Cahier d’acteur : Plan de rupture ».

Ce second numéro, comme annoncé, se veut offensif avec un projet CGT en Territoire sur la question globale de Santé. Comme pour les salaires et/ou les retraites, pas un seul jour ne passe sans entendre parler de la situation catastrophique de notre système de santé. Plus particulièrement dans les hôpitaux – mais pas que – elle impacte les soignants dans l’organisation du travail et l’accueil des patients est loin d’être optimum.

Pour ces derniers se faire soigner devient le parcours du combattant. Notre système de santé est au bord du gouffre. Les pathologies sont connues. Les politiques libérales portent l’entière responsabilité de ce naufrage d’un mastodonte aux références mondiales, reconnu par la Sécurité Sociale dont la branche maladie fait partie.

Tout le monde, sans exception, est concerné par ce qui se passe sous nos yeux. Depuis sa création, même si elle fait l’objet de nombreuses attaques par les gouvernements successifs, et surtout par un patronat qui combat depuis son origine toute idée de partage des richesses et de société solidaire, la Sécurité Sociale nous appartient.



A nous de lui redonner son lustre d’antan en portant nos revendications alternatives afin que la santé ne soit plus dans les mains des libéraux au service uniquement du capital. Ces enjeux sont trop importants pour rester sans réagir.

Ce sujet étant de tout premier ordre parce qu’il reflète la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui, et pour que chacun puisse se l’approprier ce 2ème numéro consacre sa 1ère partie sur des extraits d’éléments clés du Contrat de plan Etat-Région Pays de la Loire (2021-2027) du Conseil Régional concernant le volet Santé, suivie d’une synthèse du travail mené par l’Union Départementale CGT Mayenne avant de terminer sur les enjeux et nos propositions revendicatives.

Comme pour un cahier revendicatif déposé dans une entreprise ou un établissement public, la notion de projet CGT en Territoire permet une approche revendicative encore plus large prenant en compte le périmètre régional adossé aux cinq Unions Départementales tout en répondant, dans le même temps, aux enjeux de proximité qu’ils soient sur la santé, l’aménagement du territoire, les infrastructures, l’environnement, ….

Par ce nouvel outil « Cahier d’acteur : Plan de rupture » du Comité Régional nous inaugurons une nouvelle approche revendicative. Si la manière de faire est différente des habitudes, les objectifs restent à 100 % les mêmes, gagner sur les revendications aux services du monde du travail et de la population. En conclusion, c’est construire et porter nos plateformes revendicatives interprofessionnelles en interne CGT et savoir les communiquer vers les populations et territoires.

Ce sont les ambitions que nous nous sommes données de construire: les égalités sociales, sociétales, environnementales et culturelles propre à notre erritoire.

session du CESER des 19 et 20 juin 2023

conseil régional 1

La session de juin 2023 s’est tenue sur une journée et demie, la première demi-journée étant consacrée au projet d’évolution du CESER. Elle a donné lieu à l’examen des sujets suivants :

   •  l’évolution du CESER : lettre 244 - évolution du CESER  
   •  l’avis sur le compte financier unique 2022 :  lettre 245 - cfu
   •  l’avis sur le budget supplémentaire 2023 : lettre 246 - budget supplémentaire
   •  l’avis sur le rapport régional sur l’eau : lettre 247 - eau

Tous les détails sur ces sujets, et l'intervention de la CGT, figurent dans les lettres du groupe.

L'essentiel de la session en 2 pages est disponible dans l'express n°1 du groupe CGT au CESER : l'express 011 du groupe CGT au CESER

le scénario d'évolution du CESER proposé par la CGT

conseil régional 4

Nous publions le scénario d'évolution du CESER que propose la CGT

Quelle évolution du CESER ?

Constats et propositions de la CGT pour un CESER ouvert, porteur de la diversité de la société civile organisée en Région.

  • Le CESER, une institution relais de la société civile organisée

Le CESER des Pays de la Loire fait d’ores et déjà preuve d’un travail efficace. Ses travaux divers montrent sa capacité à se saisir des enjeux du territoire, en lien avec les compétences du Conseil Régional.

C’est une instance de dialogue et de construction d’une expression partagée, ce qui constitue sans nul doute l’un des points forts et originaux de cette institution. Où ailleurs qu’au CESER arrive-t-on à une voix convergente et à des rapports votés à l’unanimité sur le devenir de l’aéroport de Nantes Atlantique ou le Grand Port maritime ?

Pour autant, le CESER porte la voix de chacune de ses organisations, avec leurs intérêts propres, et la CGT estime essentiel d’y apporter son point de vue, pour défendre les salarié.e.s de l’ensemble de la Région.

La CGT estime donc que le travail actuel du CESER est globalement satisfaisant même si elle observe une augmentation du rythme de travail et reste vigilante sur la nécessité d’un fonctionnement démocratique de l’assemblée.

Le CESER doit rester le lieu d’une élaboration collective des travaux, avec des commissions ouvertes aux conseillers qui le souhaitent, un bureau le plus large possible, et une attention à limiter le risque d’un CESER à plusieurs vitesses.

  • Des points d’amélioration et des difficultés dans le travail des conseillers et conseillères

la CGT pointe cependant des difficultés dans le travail des conseillers et conseillères.

Trop souvent, et même de plus en plus souvent, notre travail est réalisé dans l’urgence, avec des commissions ajoutées à la dernière minute, ce qui complique sérieusement la participation des salariés en activité. En effet, si dans les textes, la participation aux réunions du CESER s’impose à l’employeur, ce n’est souvent pas le cas dans la réalité. La multiplication des groupes de travail, justifiés par l’urgence, ne permet pas une participation optimale de l’ensemble des conseillers. On retrouve au CESER la course à l’urgence et la verticalité centralisée et descendante que trop de salariés vivent dans leurs entreprises.

L’ajout de réunions non anticipé, la création de nombreux groupes de travail conduisent à une division du travail, entre des conseillers disponibles, généralement retraités, qui peuvent être très présents dans les travaux, et ceux qui travaillent et ne peuvent pas se rendre disponibles à la dernière minute.

Le temps des travaux budgétaires doit être mieux utilisé. Depuis la réduction, à l’initiative de la Région, du temps de travail sur les documents, nous n’avons plus qu’une semaine pour travailler sur le budget. Ce qui conduit à une difficulté encre plus grande pour les conseillers de se saisir des documents. Par ailleurs, la disparition de la C1 ouverte aux informés lors de l’élaboration de l’avis budgétaire ne permet plus à ces derniers de participer aux débats. Enfin, de nombreuses commissions travaillent sur les études lors de la semaine de préparation des avis budgétaires, ce qui ne permet pas un partage du débat avec les informés.

De plus, les interventions en séance publique ne sont pas publiées, contrairement aux usages dans d’autres CESER ou au CESE, alors que ces interventions constituent des éléments clés de compréhension des éléments de débats qui traversent la société civile organisée.

Par ailleurs, la présence de plusieurs échelons de responsabilité donne l’impression d’un CESER à plusieurs vitesse, les conseillers ete conseillères « de base » étant souvent éloignés du fonctionnement de l’institution, en dépit des efforts réalisés en matière de communication.

Enfin, la CGT regrette la baisse des moyens financiers du CESER, ne permettant plus la tenue de forum animés par des professionnels pour restituer les études, et restreignant les conditions de restauration notamment lors des sessions.

  • Des propositions mises en débat pour améliorer le fonctionnement du CESER
  • Les collèges

La CGT rappelle que le CESER est l’organisme représentant la société civile organisée en région. Elle considère que les conseillers et conseillères du collège 4 ont une place particulière, puisque nommés par le Préfet en raison de critères qui lui sont propres. Elle plaide pour que les collèges 1, 2 et 3 aient une représentation égale au CESER, le collège 4 devant être représenté à la marge notamment au bureau.

La CGT rappelle que la base du CESER est constituée par les différentes organisations qui y siègent. Si elle porte l’idée du syndicalisme rassemblé lorsque des convergences sont trouvées avec d’autres organisations, elle n’entend pas voir sa voix dilluée dans celle du collège 2.

Il s’agit donc bien de préserver la liberté d’expression de chaque organisation du CESER, quel que soit le nombre des ses conseillers.

Les commissions Les commissions doivent être le creuset du travail du CESER. Les groupes de travail transversaux ou internes aux commissions, doivent rester l’exception, et rendre compte de leur travail auprès de leur commission de rattachement, qui décidera in fine de la validation ou de la correction des travaux menés.

Chaque conseiller ou conseillère doit pouvoir s’inscrire dans la commission qu’il ou elle souhaite, aussi bien en titulaire qu’en informé. Les informés participent à la transversalité du CESER, toute limitation dans la liberté d’inscription est contreproductive. En revanche, des débats validés lors d’une réunion n’ont pas à être rediscutés lors des réunions suivantes. Par ailleurs, la possibilité de changer une fois par demi-mandat, et à titre exceptionnel, de commission, semble être une mesure utile dans certains cas.

La CGT considère indispensable de maintenir l’indépendance du périmètre des commissions par rapport à celles du Conseil Régional. Le périmètre des commissions du Conseil Régional évolue en fonction de la date d’élection de l’assemblée, en décalage par rapport au fonctionnement du CESER. De plus, il est nécessaire de maintenir un portefeuille suffisamment large pour que les commissions aient des sujets d’études suffisamment variés, tout en ayant les moyens de s’emparer des sujets de leur compétence.

La CGT rappelle que les conseillers et conseillères n’ont de compte à rendre de leur mandat qu’à leur organisation. Ils ne sont pas salariés du CESER, et n’ont donc pas à signer de chartes, ou autres engagements similaires, autres que ceux de leur organisation.

Enfin, il apprait nécessaire de garder une souplesse dans le fonctionnement des bureaux de commissions pour tenir compte du temps disponible et des appétences de chacun, afin d’éviter un profilage dommageable à la pluralité du CESER.

De même, le mix présentiel distanciel peut être un atout sur certains sujets, ou dans certains cas, il doit être autorisé avec mesure, si le bureau de commission le juge pertinent. Il faut garder de la souplesse.

Propositions : => garder une souplesse dans le fonctionnement des commission

=> conserver le découpage actuel des commissions

Les travaux transversaux les travaux transversaux sont cependant nécessaires et répondent notamment à des sujets d’actualité. Ils peuvent nécessiter la création de GT transversaux, où chaque conseiller des commissions concernées doit pouvoir siéger pour porter la voix de son organisation.

Au-delà des sujets spécifiques intercommission (ex : jeunesse), la commission 1 doit être le lieu de travail transversal. Elle doit voir son rôle confirmé. Ouverte aux membres du CESER qui souhaite y siéger, elle doit être un lieu d’échange ouvert, avec la présence d’un maximum d’organisations dont les conseillers sont intéressés par les thématiques budgétaires et par les travaux transversaux aux commissions.

Proposition : limiter la création des GT transversaux et internes aux commissions au strict minimum nécessaire pour traiter en particulier des sujets urgents, lorsque les commissions traitent déjà d’un autre sujet d’étude. La participation doit alors être ouverte à tous, l’équilibre des représentations étant toutefois souhaité.

Les rapporteurs généraux la CGT s’interroge sur le nombre actuels de rapporteurs généraux : leurs missions nécessitent-elles la création de ce statut spécifique ? Si le poste de rapporteur au budget et celui consacré au plan schéma territoires apparaissent pleinement légitimes, faut-il réellement un rapporteur général au budget, un rapporteur général à l’interrégionalité, un rapporteur général à l’évaluation ? Au vu des travaux que les collègues concernés ont pu mener depuis 3 ans, on peut en douter. Il ne s’agit pas d’un manque d’investissement des collègues concernés, mais d’un manque de grain à moudre pour mener la mission. Le rapporteur Europe a vu sa mission consacrée aux seuls fonds européens. Le groupe d’appui, composé d’un membre de chaque commission, a travaillé en toute autonomie par rapport aux commissions, avec un retour aléatoire selon les commissions, sans que les conseillers délégués n’aient été porteurs d’une feuille de route de leur commission à relayer dans le GT. Le groupe d’appui a produit un court rapport en 6 ans, et prévoit une réunion ouverte fin 20223, est-ce un bilan totalement satisfaisant ? Les rapporteurs à l’évaluation et l’interrégionalité n’ont pas produit de rapport validé par l’assemblée, au-delà d’avis spécifique. Une étude sur l’évaluation devrait être votée cette année, mais elle est portée par la C1.

Enfin, la CGT affirme son opposition à la création de groupes d’appui composé de conseillers désignés par leur commission et qui auraient des comptes à rendre à cette seule commission. Ces groupes d’appui deviendraient des regroupements de spécialistes, alors que le CESER est d’abord l’organisation de la société civile organisée dans sa diversité et que les conseillers sont d’abord des représentants des organisations dans leur pluralité.

Le groupe de travail égalité femmes hommes doit disposer de moyens dédiés (temps de chargé d’étude, comptabilisation des présences et frais de déplacement des conseillers). Le rattachement à la C2 paraît à ce stade satisfaisant. La liberté d’inscription apparaît là aussi nécessaire.

Propositions : => étudier l’opportunité de maintenir ou non les postes des rapporteurs généraux Europe, interrégionalité => le cas échéant, le rapporteur « Europe » devra voir son rôle élargi à l’ensemble des enjeux européens en Région, fonds européens, réglementation européenne, ouverture internationale, migrations … => confirmer la commission 1, ouverte à tous ceux qui y souhaitent à être titulaires ou informés, comme commission de la transversalité => privilégier les retours réguliers des rapporteurs dans la commission 1 => confirmer l’existence du GT égalité femmes en lui donnant les moyens de fonctionner.

Le cas particulier des travaux budgétaires Le temps de préparation des travaux budgétaires est trop court, même si le Conseil régional reste dans les limites légales.

Il n’y a plus de C1 ouverte à tous pour la rédaction de l’avis budgétaire, aux-dépens du pluralisme des débats. Les avis sont très techniques, parfois aux dépens des aspects politiques.

L’audition plénière n’apporte que peu d’informations, le temps pourrait sans doute être mis à profit pour que les conseillers et conseillères s’imprègnent des documents budgétaires en amont des commissions de l’après-midi.

La réunion de coordination du mercredi regroupe les présidents de commissions et les rapporteurs généraux autour du président du CESER elle apparaît comme un club de « happy few » qui s’arrogent régulièrement le droit de demander aux commissions de retravailler leur contribution. Elle donne l’impression d’un échelon supplémentaire dans la hiérarchie du CESER.



Elle pourrait être utilement replacée par une réunion de la commission 1.

Enfin, la présentation de l’avis budgéraire en session est particulièrement longue, alors que l’élu régional et les conseillers ont eu la possibilité de prendre connaissance du document en amont.

''propositions : => remplacer la réunion de coordination par une réunion de la commission 1 ouverte aux informés, en amont du bureau. => Supprimer l’audition plénière du lundi matin => Réduire le temps de présentation des travaux budgétaires en session.''

Le bureau La CGT porte l’idée d’un bureau large, ouvert au maximum d’organisations. Elle considère également légitime que les organisations les plus représentatives puissent disposer de deux postes au bureau. Elle souligne que c’est le cas de manière directe pour trois organisations du collège 2, mais aussi, de manière indirecte, pour certaines organisations du collège 1, via les chambres consultaires. Elle s’oppose à toute diminution du nombre de membres du bureau. Par ailleurs, à côté des conseillers ayant des responsabilités particulières (présidents de commission, rapporteurs généraux), une place doit être faite à des conseillers qui n’auraient pas été élus sur ces responsabilités ou qui n’auraient pas le temps d’exercer une mission supplémentaire particulière.

Actuellement, 2 postes de premier et second vice-président.es ont été créés pour pallier l’indisponibilité éventuelle du président ou de la présidente du CESER. Ces postes doivent rester concentrés sur cette seule mission.

Proposition : porter le nombre de membres du bureau à 31 au lieu de 30 actuellement, avec 10 membres des collèges 1, 2, 3 (dont le président), et 1 du collège 4.

Les productions du CESER Les études sont généralement portées par un seul rapporteur, toutefois, la possibilité d’avoir deux rapporteurs peut être intéressante pour certains sujets, la souplesse doit être de mise.

Le dissensus doit également pouvoir être exprimé dans les contributions du CESER, lorsqu’un consensus ne peut pas être trouvé. Cela se pratique déjà sur certains sujets (ex : ouverture à la concurrence de l’exploitation du TER).

Enfin, la CGT prône l’utilisation d’une écritre inclusive dans les rapports, qui ne passe pas nécessairement par l’utilisation du point inclusif, mais aussi par le recours aux termes féminins.

Propositions : => ouvrir la possibilité de duo de rapporteurs => promouvoir des formulations inclusives dans les travaux du CESER

Les sessions plénières Le temps de présentation des travaux, que chacun a pu lire en amont de la session, doit être réduit pour laisser la place au débat. La CGT considère que le temps usuel de 3 minutes pour les interventions doit être entendu comme une bonne pratique indicative.

Elle considère que les interventions font partie des débats et enrichissent les contributions du CESER. Elle souhaite leur publication sur le site Internet du CESER, comme cela se fait sur celui du CESER.

Propositions => veiller à une présentation synthétique des travaux lors de la session => publier sur le site Internet du CESER les interventions des organisations.

23 juin 2023 : toutes et tous au Conseil régional !

TER CGT

Appel intersyndical CGT Cheminot.e.s - UNSA ferroviaire - Sud Rail - CFDT cheminots

Les cheminot.es et usagers ne doivent pas payer pour la concurrence au TER !

La majorité au Conseil régional des Pays de la Loire aux manettes depuis décembre 2015 ne réfléchit pas aux besoins de transports de la population notamment en matière de ferroviaire, puisque sa seule préoccupation n’a été que l’ouverture à la concurrence. Alors que les enjeux économiques et environnementaux nécessitent un report modal de la route vers le rail, cette majorité n’a lancé aucune étude pour augmenter significativement l’offre de transport ferroviaire actuelle et à venir. Ils sont les alliés du gouvernement pour détruire méthodiquement le groupe publique ferroviaire. L’ouverture à la concurrence du TER, la liquidation de FRET SNCF, la création d’un GIE Optim’service, l’ouverture à la concurrence des inter-cités Nantes-Lyon, Nantes-Bordeaux, sont autant d’éléments démontrent le démantèlement méthodique et systémique du Groupe Public ferroviaire SNCF par une coproduction État et Région.

L’exploitation du Tram-train et des relations Sud Loire, premier des 6 lots TER ouverts à la concurrence, sera attribué à l’occasion de la plénière du Conseil Régional des 22 et 23 juin 2023.

L’intersyndicale, CGT, UNSA, SUD Rail, CFDT, appelle les cheminot.es et les usagers à une journée d’action le 23 juin 2023 ! • 10h00 : prise de parole devant la direction TER au 131 bd Dalby à Nantes ; • Manifestation jusqu’au Conseil régional ; • 11h30 : prise de parole au Conseil régional + barbecue revendicatif ;

Pour l’intersyndicale, les cheminot.es et les usagers ne doivent pas payer le prix de la casse du service public ferroviaire.

Pas de transfert de cheminot.es sans garanties : • De sécurité de l’emploi ; • De qualification et de filières métiers; • De protection sociale ; • De conditions de travail ; • D’activités sociales ; • De déroulement de carrière ;

Les Usagers ne doivent pas payer la privatisation : • Par l’augmentation tarifaire ; • Par l’augmentation des verbalisations ; • Par la perte des guichets ; • Par la perte de garantie de correspondances ; • Par la complexification de la gestion des circulations ;

Quel que soit la décision du Conseil régional sur l’attribution du lot, notre combat devra être le même pour garantir les droits des Cheminot.es et des usagers !

Hellfest 2023, l’Union Locale CGT Clisson s’adresse aux festivaliers

Hellfest

vendredi 16 juin 2023

Chères festivalières, chers festivaliers, La Culture Oui mais à quel prix, INTERROGEONS-NOUS !!!!!!!

Chanter, Rire, Boire, ne rien Renier, ne rien Détruire,

Faire la Fête au Hellfest ou ailleurs ! Mais s’interroger ! Interrogeons-nous, oui, interrogeons-nous, sur la nécessité d’une vraie démocratie culturelle, sur une culture qui n’est pas réservée à l’élite, sur une culture à la disposition de tous et accessible à tous sans condition.

Une culture sans la dictature de l’industrie de l’audiovisuelle, sans un dictat du capitalisme, une culture ouverte à tous, aux salariés, aux retraités, aux privés d’emploi, aux oubliés des salles de spectacle.

Une culture qui reconnaisse les droits sociaux des artistes et de l’ensemble des travailleurs du spectacle.

Même si chaque année nous sommes particulièrement heureux de retrouver encore et enfin le Hellfest, nous ne pouvons cependant nous dédouaner de nous emparer des questions sociales et environnementales.

Chantons, Rions, Buvons, Faisons la Fête au Hellfest, mais interrogeons-nous, interrogeons-nous, lorsqu’en 2022 plusieurs centaines de milliers de festivaliers peuvent rejeter dans l’atmosphère jusqu’à 90 kg de CO2/participant : autant que le passager d’un avion en une heure.

Chantons, Rions, Buvons, Faisons la Fête au Hellfest, mais interrogeons-nous, interrogeons-nous sur la nécessité pour faire tourner cette « grosse machine », de la consommation de 250 000 litres de fioul.

Chantons, Rions, Buvons, Faisons la Fête au Hellfest, mais interrogeons-nous, interrogeons-nous quand en pleine chaleur caniculaire, il convient de l’utilisation de brumisateurs géants, de lances à eau, et du remplissage en eaux potables (sans récupération de celles-ci) de bornes le long des routes afin de réguler le parking et la circulation des véhicules.

Chantons, Rions, Buvons, Faisons la Fête au Hellfest, mais interrogeons-nous, interrogeons-nous sur l’utilisation de ce parking de 37 hectares de terre agricole qui, même s’il ne devrait pas être bétonné, ne sert que 8 jours/an, alors que le dernier rapport du GIEC est alarmiste quant à la bétonisation à outrance et à l’appauvrissement et la diminution des terres agricoles !

Chantons, Rions, Buvons, Faisons la Fête au Hellfest, mais interrogeons-nous, interrogeons-nous sur ces 360 tonnes de déchets que laisse le festival et notre capacité ou pas d’absorber ce recyclage.

Chantons, Rions, Buvons, Faisons la Fête au Hellfest, mais interrogeons-nous, interrogeons-nous enfin sur l’utilisation de nos 3000 bénévoles sans lesquels rien ne serait possible.

Bien sûr, ces heures de bénévolat sont assujetties à l’obtention du « pass » pour assister au festival. Mais à quel prix ? Parfois de sueur et de labeur !

Où se situe la ligne rouge du bénévolat et du salariat … ?

« En termes de droit, le code du travail précise en France que s’il y a un quelconque lien de subordination, alors ce n’est pas du bénévolat mais bien du salariat. »

Ces missions : service aux bars ou en restauration, gestion de la circulation aux abords des parkings, distribution des sacs poubelles et leur ramassage, nettoyages en tout genre, accueil et points d’accueil des festivaliers, pose et contrôle des bracelets, responsabilité de la direction et du management des équipes … Est-ce à la hauteur des enjeux ? Humains et sociaux ?

La CGT dans le cadre d’une réflexion globale sur les enjeux de notre société affirme qu’il faut collectivement penser à un « Développement Humain Durable » et qu’il nous faut collectivement nous emparer de ces questions !

Interrogeons-nous !

BON FESTIVAL

tous et toutes mobilisé.e.s le 6 juin!

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La CGT avec les autres organisations syndicales de salarié·es, appelle l’ensemble du monde du travail à faire du 6 juin une journée puissante de grèves et de manifestations portant l’exigence du retrait de la réforme des retraites.

Un 1er Mai unitaire et populaire pour le retrait !

borne retraite

Communiqué intersyndical

Les propos, ce soir, tenus par le président de la République démontrent qu’il n’a toujours pas compris la colère qui s’exprime dans le pays et s’obstine. Il doit respecter la démocratie sociale et le rejet très majoritaire de cette réforme par la population.

En s'entêtant, l’exécutif ne prend pas conscience de la responsabilité qu’il porte en s’enfermant dans le déni et il est le seul responsable d’une situation explosive sur l’ensemble du pays.

Depuis 3 mois, le rejet de la réforme des retraites est toujours aussi massif. Après avoir promulgué la loi dès vendredi, le Président de la République confirme dans son allocution, son mépris à la fois envers les organisations syndicales et envers les jeunes et l’ensemble de la population. L’intersyndicale confirme qu’elle ne participera pas aux réunions avec l’exécutif, ni à celle de demain avec le Président de la République.

Durant 12 journées de manifestations puissantes, de grèves, d'actions et d'initiatives locales, dans les entreprises, dans les services publics et sur les lieux d’étude, l'intersyndicale a mobilisé des millions de travailleurs, travailleuses, de jeunes et retraité.es.

L’intersyndicale appelle à faire du 1er mai une journée de mobilisation massive, unitaire et populaire contre la réforme des retraites partout sur le territoire, dans le calme et la détermination. Elle invite tous les travailleurs et travailleuses, jeunes, retraité.es comme l’ensemble de la population à s’y rendre massivement, entre collègues de travail, amis, en famille pour obtenir l’abrogation de cette réforme injustifiée, brutale et injuste.

Les secrétaires généraux et présidents et co-délégué-ées des organisations syndicales et de jeunesse participeront à la manifestation à Paris en présence de représentants syndicaux internationaux en soutien à notre lutte.

Uni-es, ensemble, déterminé-es pour la justice sociale.

Paris, le 17 avril 2023

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